Une nation d’immigrants ?

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Thomas Hart Benton, "Parks, the Circus, the Klan, the Press," from the History of Indiana Murals, 1933

2,028 words

English original here [2]

L’un des pires clichés de la politique contemporaine est : « Les Etats-Unis sont une nation d’immigrants ». L’argument implicite est : « Si nous regardons suffisamment loin en arrière dans nos arbres généalogiques, nous découvrirons que nos ancêtres ont tous débarqué d’un bateau. Ne serait-ce donc pas arbitraire et injuste de déclarer que l’Amérique n’acceptera plus d’immigrants ? Après tout, ils auraient pu dire cela avant que vos ancêtres viennent ici ? »

Le cliché de la « nation d’immigrants » sous-entend que tous les immigrants sont fondamentalement égaux, d’où l’injustice de la distinction faite entre eux. Mais tous les immigrants ne sont pas égaux. Comme les défenseurs de l’immigration ne se lassent jamais de nous le dire, les immigrants sont un groupe racialement, culturellement et religieusement « divers ».

Et c’est une mauvaise chose.

Aucune société n’est améliorée par la diversité raciale, culturelle et religieuse. Celle-ci se transforme simplement en failles sur lesquelles des frictions sociales et des bouleversements surviennent régulièrement.

L’Amérique serait améliorée s’il y avait moins de Noirs, d’Asiatiques, de métis, et de Juifs, et non pas plus d’entre eux.

Mais il y a une autre sorte de diversité qui doit être examinée lorsqu’on parle d’immigration. Ce genre de diversité peut exister entre deux personnes de même race, de même religion et de même culture. C’est une diversité d’intérêts économiques et politiques. Ce n’est pas parce que nous sommes tous des immigrants ou que nous descendons tous d’immigrants que nous avons forcément tous les mêmes intérêts.

Chaque nouvel immigrant dilue inévitablement le pouvoir politique et économique des gens qui étaient là avant. C’est toujours vrai, quel que soit l’apport qu’un nouvel immigrant puisse plus tard apporter à la société. Quand Nikola Tesla descendit du bateau, la vie devint un peu plus difficile pour les ingénieurs et les inventeurs – même si les inventions de Tesla rendirent finalement plus facile la vie de tout le monde.

Un argument favori des défenseurs de l’immigration est de rechercher des Italo-américains, des Polono-américains, des Irlando-américains ou autres « ethniques » (c’est-à-dire des non-« Anglo-Saxons »), et de dire : « Ils voulaient vous laisser dehors aussi, vous savez, donc comment pouvez-vous soutenir des gens qui veulent laisser dehors les Somaliens et les Haïtiens et les Mexicains ? ». Bien sûr, en disant cela, les défenseurs de l’immigration dévoilent leur jeu. Ils savent que la diversité est une source de faiblesse parmi les Blancs. Elle sape notre solidarité, et nos ennemis cherchent à exploiter cela.

Pour moi, il n’y a rien de plus agaçant aujourd’hui qu’un Américain blanc parlant de son identité « anglo-saxonne ». C’est agaçant pour deux raisons. D’abord, la plupart d’entre eux sont des crétins d’Européens de toute manière. Ensuite, les purs Anglo-Saxons comme moi sont les gens qui ont trahi ce pays les premiers, et si « nous » voulons le reprendre, nous ne pourrons pas le faire tous seuls. Peut-être devrions-nous donc commencer par nous taire, mettre de coté nos vieux préjugés contre les autres Blancs, et apprendre à travailler avec les Irlandais et les Italiens et les Polonais qui en général sont beaucoup moins paralysés par la culpabilité « blanche », la répression émotionnelle, et la répugnance à prendre parti pour les leurs dans un combat.

Cela dit, je puis néanmoins admettre que les Anglo-Saxons du passé avaient de bons arguments pour vouloir exclure d’autres groupes ethniques blancs. Ils savaient que la diversité ethnique était une source de conflits sociaux et de faiblesse, même quand la diversité était entre Blancs. Les mêmes arguments sont encore plus pertinents aujourd’hui lorsqu’ils sont appliqués à l’immigration non-blanche, puisque les non-Blancs ne peuvent pas être assimilés sans la destruction de la race blanche et de la civilisation blanche.

Lorsqu’ils furent fondés, les Etats-Unis étaient principalement une société anglo-saxonne. Si nous prenons vraiment au sérieux l’idée selon laquelle la diversité affaiblit une société et que l’homogénéité la renforce, alors nous devons conclure que les USA auraient dû tenter de devenir un pays anglo-saxon encore plus homogène. Et cela implique que si les USA avaient permis un peu d’immigration, elle aurait dû provenir seulement de Grande-Bretagne. Cela veut dire que les Irlandais, les Allemands, les Polonais, les Suédois, les Norvégiens, les Italiens, les Grecs, etc., n’auraient jamais pu postuler.

Mais les immigrants venant d’Europe ne sont pas comme les non-Blancs. Les peuples de l’Europe ont des racines raciales et culturelles communes qui permettent aux Irlandais, aux Allemands, aux Italiens et aux Français de tous devenir des Américains. Les Européens peuvent être assimilés. Mais les non-Blancs ne peuvent jamais devenir des Américains, sauf dans un sens purement légal. Cela signifie que l’immigration venant de toute l’Europe ne fut pas un désastre complet pour les Etats-Unis.

Mais nous devons être assez objectifs pour admettre que ce fut néanmoins un désastre (limité). Ce n’est pas parce que les immigrants non-anglo-saxons étaient assimilables que cela veut dire qu’ils avaient forcément les mêmes intérêts que les Américains qui étaient déjà là. Leur arrivée fit baisser les salaires, tout comme l’immigration non-blanche le fait aujourd’hui. L’immigration contribua à la montée d’un establishment d’hommes déracinés et sans race, tout comme l’immigration non-blanche le fait aujourd’hui. L’immigration conduisit à une augmentation du crime et de la violence, tout comme l’immigration non-blanche le fait aujourd’hui. L’immigration dilua le pouvoir politique des Anglo-Saxons, tout comme l’immigration non-blanche dilue le pouvoir politique blanc aujourd’hui.

Je ne nie pas que beaucoup d’immigrants qui auraient été exclus par cet argument apportèrent  énormément à ce pays. Mais, de même, il n’y a pas moyen de calculer combien de génies anglo-saxons ont pu être perdus à cause des dislocations sociales causées par l’immigration. De plus, il est possible de trouver de réels apports faits par des Juifs et d’autres indésirables, mais est-ce un argument pour les laisser entrer ? Si les contributions d’un Jonas Salk n’empêchent pas les considérations d’homogénéité, pourquoi celles d’un Nikola Tesla le feraient-elles ?

Comment l’immensité de l’Amérique aurait-elle été peuplée sans l’immigration ? Là où il y a une volonté, il y a un chemin. Sans immigration pour remplir les magasins et les équipes de coolies avec les rebuts à demi-affamés de l’Europe et de l’Asie, la classe capitaliste aurait perdu un avantage important sur la classe ouvrière. Les salaires auraient été plus élevés et les semaines de travail auraient été plus courtes. Et puisque la seule manière d’ajouter de nouveaux travailleurs aurait été la reproduction, le système aurait encouragé les familles nombreuses et se serait assuré que les enfants soient éduqués correctement. Le grand business se serait développé plus lentement, si toutefois il l’avait fait – ce qui est une très bonne chose.

La nombreuse et prospère classe ouvrière de l’Amérique se serait développée beaucoup plus tôt, en même temps qu’une nombreuse et prospère classe moyenne de fermiers et de commerçants. Les deux groupes auraient eu les ressources et les loisirs pour protéger leurs droits et leurs libertés contre les ploutocrates et les bonnes âmes et les fauteurs de guerre. L’Amérique aurait été une société plus libre, moins divisée, plus harmonieuse, et plus heureuse.

Mais il ne devait pas en être ainsi.

Maintenant l’Amérique blanche est un mélange de gens venus de toute l’Europe, qui sont lentement submergés par une marée montante de boue.

Si nous voulons survivre en tant que race, nous devons tous nous unir. Dans ce contexte, je comprends que mes compagnons nationalistes blancs hésitent à revisiter les vieux débats sur l’immigration. Comment cela peut-il aider la cause de l’unité blanche dans l’Amérique d’aujourd’hui de regarder des arguments dépassés pour exclure les Irlandais, les Slaves et les Italiens ?

Les Américains du passé voulaient conserver leur identité anglo-saxonne, et ils échouèrent. Avec chaque nouvelle génération, il y a de plus de plus de mélange entre les descendants des différents groupes d’immigrants européens. Ce qui émerge est un Américain blanc générique, avec un sens de ses intérêts simplement en tant que Blanc. Les divisions linguistiques et culturelles du Vieux Monde sont en train de disparaître rapidement, et avec elles la possibilité pour nos ennemis de les exploiter.

Cela ne doit pas forcément être vu comme une perte. Après tout, il y a toujours une France. Il y a toujours une Pologne. Il y a toujours une Allemagne. Et les Américains continueront probablement à célébrer la Saint Patrick et l’Oktoberfest [Fête de la Bière]. Ce sera simplement la même foule pour les deux événements.

Mais pourquoi cela est-il un gain ? L’Amérique pourrait être l’endroit où nous pouvons recréer l’unité originelle de la race blanche avant qu’elle ne soit divisée et dressée contre elle-même. Pour préserver et faire progresser cette unité blanche émergente (ou ré-émergente), nous devons stopper puis inverser l’afflux de non-Blancs dans les Etats-Unis.

A part l’interdiction d’entrée pour les non-Blancs, quelle sorte de politique d’immigration aurait une Amérique nationaliste blanche ? J’ouvrirais bien sûr nos frontières aux Blancs persécutés en Rhodésie et en Afrique du Sud. Mais cela s’applique-t-il pour tout le monde ? Devons-nous ouvrir nos frontières aux Kurdes et aux Afghans musulmans persécutés aussi ? Certains d’entre eux ne sont pas seulement blancs, mais nordiques.

Et comment définir la blancheur ? La plupart des peuples du Moyen-Orient, d’Asie Centrale, et d’Asie du Sud doivent être classés comme Caucasiens. Même les purs Dravidiens d’Inde du Sud, non-mélangés avec les Aryens ni avec les aborigènes australoïdes, sont des Caucasiens, même si leur peau est parfois plus sombre que celle des Noirs. Il y a, en fait, une très grande diversité dans la race caucasienne.

Mais nous devons nous souvenir qu’en politique la diversité apporte la faiblesse, et que l’homogénéité apporte la force. Par conséquent, nous devrions être très prudent avant d’accepter un immigrant simplement parce qu’il est caucasien au sens large.

Puisque la population et la culture de l’Amérique blanche sont encore principalement nord-européennes, j’aimerais que les politiques d’immigration préservent et renforcent cet élément. Si nous valorisons une plus grande homogénéité, la manière la plus rapide est alors de promouvoir l’immigration venant d’Europe du Nord.

Ensuite il y a la question du contrôle de la qualité. Evidemment, les Etats-Unis n’ont pas intérêt à importer des gens stupides. Mais devrions-nous vraiment encourager les gens intelligents à venir ici ? Serait-ce une bonne chose pour une Amérique Nationaliste Blanche de rivaliser avec d’autres nations blanches pour faire venir leurs meilleurs esprits ? N’avons-nous pas intérêt à ce que toutes les nations blanches soient prospères et bien gouvernées ? Mais cela signifie que chaque nation blanche aura besoin de sa propre élite. Donc l’Amérique ne devrait pas être un « aspirateur à cerveaux ».

Bien sûr, si d’autres nations blanches ont des systèmes arriérés et oppressifs qui gaspillent leurs talents natifs, il semble humain de permettre aux gens talentueux de venir chez nous. Mais notre première priorité ne devrait-elle pas être d’encourager de telles sociétés à s’améliorer ? Et si elles le font, ne devrions-nous pas encourager les immigrants à retourner chez eux pour travailler à l’avancement de leur propre peuple ?

Il y a une autre question plus fondamentale qui doit être posée avant de discuter de politique d’immigration : pourquoi une nation saine devrait-elle avoir besoin d’immigration ?

Il se peut que l’immigration ne soit pas un bien social, mais un symptôme de maux sociaux. En Amérique aujourd’hui, l’immigration sert à protéger le système contre les conséquences de ses propres échecs. Par exemple, le progrès requiert toujours plus de gens intelligents, mais les Américains intelligents ont des modèles de reproduction désastreusement dysgéniques. Le progrès requiert toujours plus de gens éduqués, mais le système éducatif de l’Amérique est de plus en plus mauvais. Au lieu de nous attaquer à ces problèmes, nous importons simplement des cerveaux d’Asie du Sud et d’Asie de l’Est. Mais si l’Amérique a besoin de plus de cerveaux, nous devrions les former chez nous, pas les importer.

L’immigration est en fait une simple question de distribution. Mais la distribution présuppose la production. Donc la question ultime est celle-ci : comment pouvons-nous mettre notre maison en ordre, prendre le contrôle de notre propre destin, et produire des enfants blancs plus nombreux et meilleurs ? Tant que nous n’aurons pas traité ce problème, toute la question de l’immigration blanche sera purement théorique.