La psychologie de l’apostasie

Il Sodoma, "The Martyrom of Saint Sebastian," c. 1525 [1]

Il Sodoma, « Le martyre de Saint Sébastien », v. 1525

3,077 words

English original here [2]

La renonciation [3] de Derek Black au Nationalisme Blanc soulève des questions de plus grande importance concernant la manière dont les gens forment et rejettent des croyances. Il y a fondamentalement deux sortes de croyances : celles dont vous pensez qu’elles sont vraies en vous basant sur la réalité et la raison, et celles dont vous pensez qu’elles sont vraies en vous basant sur les opinions des autres gens.

Si vous basez vos croyances sur la réalité et la raison, alors vous en changerez quand de nouveaux faits seront mis en lumière ou quand de meilleurs arguments seront présentés. Par exemple, j’étais un libéral classique, mais le libéralisme classique n’accorde aucune importance aux différences raciales et culturelles, et quand je compris que celles-ci étaient plus importantes que la liberté individuelle et l’économie capitaliste, je rejetai le libéralisme classique comme étant une subversion des valeurs supérieures.

Pourquoi je suis un Nationaliste Blanc

Je suis un Nationaliste Blanc parce que je crois que la survie de ma race est menacée par l’actuel système politique et économique, qui apprécie les valeurs individualistes, capitalistes, libérales, multiculturelles et multiraciales. Je vois que ces valeurs « aveugles à la race » et « neutres envers la race » sont incompatibles avec la préservation et l’épanouissement de ma race. La race est réelle. Le conflit racial est réel. Les autres races ne renonceront pas à la compétition raciale en faveur de l’universalisme aveugle à la race. Et toute race qui ne prendra pas parti pour son propre camp dans un conflit racial n’a pas d’avenir.

Je me préoccupe de préserver ma race simplement parce que c’est la mienne, parce que c’est ma famille élargie. Je souhaite aussi préserver ma race parce que je crois que c’est elle qui  approche de plus près les idéaux esthétiques et moraux qui me sont chers, des idéaux qui peuvent être spécifiques à une race mais qui semblent être universels parce qu’ils sont chéris par d’autres races aussi, dans la mesure où elles le peuvent. Finalement, je veux préserver ma race parce que je crois que la biologie a un énorme impact sur la culture, donc beaucoup de mes valeurs culturelles, politiques et scientifiques les plus chères n’auraient pas pu apparaître sans les Blancs et ne seront pas appréciées ou préservées sans les Blancs.

Parce que la survie de ma race est menacée par l’actuel système politique et économique, je crois que nous avons besoin d’un nouveau système qui place la race au centre des priorités politiques – pas la liberté individuelle, le capitalisme, ou la tolérance et le pluralisme, qui sont des valeurs authentiques, mais des valeurs inférieures à la préservation de la race qui les crée et qui les soutient. Je crois que chaque race et chaque peuple distinct devrait avoir une nation ou des nations à elle/lui, dans laquelle elle/il pourra vivre en accord avec son identité et ses valeurs propres et rechercher son propre destin, sans interférence de la part d’autres races et peuples. Finalement, je crois que le principal ennemi de l’idée du nationalisme pour chaque nation est la communauté juive organisée, qui promeut des valeurs destructrices de la race pour les autres sociétés, comme instrument de guerre ethnique.

Le cas Derek Black

Je pense que Derek Black croyait plus ou moins aux mêmes choses que moi. Parce que je tente de baser mes vues sur la réalité et la raison, j’étais naturellement curieux d’entendre pourquoi Derek Black avait rejeté le Nationalisme Blanc. Avait-il de nouveaux arguments auxquels je ne pouvais pas répondre ? Avait-il découvert des faits jusqu’ici inconnus sur la race, la question juive, et le système politique actuel ? Avec ces questions à l’esprit, je fis avidement le tour des rapports d’information, mais je fus déçu.

Derek Black a apparemment rejeté le Nationalisme Blanc non à cause de nouvelles vérités mais à cause d’anciens mensonges : de la pure langue de bois gauchiste qui rejette la biologie et l’inégalité biologique et explique l’inégalité des performances de groupe en terme d’injustice sociale, ce qui en Amérique signifie injustice blanche, que les Blancs peuvent expier par la discrimination positive, l’immigration non-blanche, et toutes les autres formes de dépossession blanche et d’auto-abaissement.

Beaucoup de gens se sont interrogés sur les motifs de Derek Black pour abandonner le Nationalisme Blanc en faveur de ce genre de bouillie. Est-ce la pression de ses camarades ? Une rébellion contre ses parents ? L’amour ? La perversion ? Le chantage ? La folie ? Etait-il fatigué de l’aliénation et voulait-il être réintégré dans la Matrice [1] ?

Je suis moins intéressé par les motifs particuliers de Derek Black, ou par le cas Derek Black en général, que par ce qui rendrait possible pour quiconque d’abandonner la vérité pour n’importe quelle raison. Deux facteurs me frappent par leur pertinence, le premier ayant à voir avec la base de la croyance, le second avec la force de caractère.

Vérité objective contre opinion commune

Les gens qui basent leurs croyances sur la raison et la réalité n’en changeront généralement que si on leur donne des faits meilleurs et des arguments meilleurs. Les gens qui basent leurs croyances sur les opinions des autres s’en tiennent généralement aux croyances des gens autour d’eux, particulièrement des gens les plus importants autour d’eux. Quand on grandit, les croyances sont formées principalement par les parents et d’autres figures d’autorité. Quand on prend de l’âge, les croyances sont formées principalement par ses camarades. Derek Black peut avoir adopté le Nationalisme Blanc simplement parce que c’était la vision du monde de son père, à qui il voulait plaire. Lorsqu’il alla à l’école, il trouva un nouveau groupe politiquement correct de camarades et de figures d’autorité, et il a pu changer d’opinions pour s’adapter à eux.

Si c’est le cas, alors nous pouvons dire qu’il est possible de rejeter le Nationalisme Blanc en faveur du Politiquement Correct – la vérité en faveur du mensonge – si l’on n’a jamais vraiment pensé que le Nationalisme Blanc était vrai avant tout – si l’on n’a jamais vraiment compris que vérité signifie correspondance avec la réalité, pas un simple accord avec les autres gens. Je ne crois pas qu’il soit possible de rejeter la vérité en faveur de mensonges si l’on croit vraiment que les vérités sont basées sur la réalité objective et que les mensonges ne le sont pas. Mais si on adopte simplement des croyances pour plaire aux autres gens, alors la vérité et le mensonge n’ont aucun sens objectif. Ce sont seulement des manières différentes dont les gens expriment l’approbation et la désapprobation. Alors il devient possible d’adopter et de rejeter des croyances radicalement différentes à tout moment, en se basant sur l’audience et les buts du moment.

Bien sûr, il y a deux genres d’apostasie : l’un dans lequel on change réellement ses croyances, l’autre dans lequel on y renonce seulement verbalement sous la contrainte sans changer ses convictions intérieures. Le premier genre peut être entièrement expliqué par un conformisme invétéré, mais pas le second. Des facteurs moraux entrent en jeu.

De plus, personne n’est entièrement indifférent à la vérité objective. Elle compte quand vous vérifiez votre livre de comptes, ou si vous êtes faussement accusé d’un crime. Mais quand on en vient aux opinions morales et politiques que l’on doit professer pour être considéré comme sympa ou éclairé ou simplement centriste, leur lien avec le monde réel est surtout nébuleux. D’une part, les pires conséquences du multiculturalisme se trouvent loin dans le futur. Et puisqu’à présent la plupart des libéraux occupent des bulles de prospérité et de sécurité coupées de la réalité – campus et villes universitaires, lieux communautaires, riches enclaves urbaines et de banlieue – ils sont coupés des aspects négatifs de la diversité et sont même en position d’en profiter, financièrement et en terme de statut, en s’humiliant devant les idoles noires de la culpabilité blanche. Ainsi, pour la plupart des gens, les opinions politiquement correctes sont entièrement séparées de la réalité objective concernant leurs motifs et leurs conséquences. Elles servent plutôt de signes bon marché de statut, de manières faciles de rechercher l’approbation sociale.

Plus vous êtes proche de la réalité, et plus vous devez rendre compte des conséquences objectives de vos actions, plus l’importance de la vérité objective est grande pour déterminer votre système de croyance. Plus vous êtes éloigné de la réalité et moins vous devez rendre compte des conséquences objectives de vos actions et croyances, plus l’importance de l’approbation sociale est grande pour sélectionner vos opinions.

La question du caractère

La force de caractère se présente comme suit. Tous les êtres humains valorisent la vérité et les bonnes opinions de leurs compagnons dans une certaine mesure. Mais ces valeurs sont souvent en conflit. La force de caractère est requise pour rester attaché au plus grand bien. La vérité du Nationalisme Blanc, bien sûr, est plus importante que l’approbation d’une société décadente basée sur des mensonges et tournée vers la destruction. Cela ne signifie pas que vous êtes un lâche si vous choisissez de ne pas discuter du Nationalisme Blanc là où ce n’est pas socialement approprié (au repas de Thanksgiving) ou là où cela a peu de chances de produire un effet positif (avec votre patron, ou votre député, ou votre dentiste juif). Mais s’il est obligé de choisir publiquement entre le Nationalisme Blanc et le Politiquement Correct, l’homme de caractère choisira la vérité de préférence aux mensonges.

Bien sûr, beaucoup de gens ont de bonnes raisons de vouloir éviter d’avoir à faire ce choix. Ils ont besoin de l’approbation de leur famille, amis, collègues, employeur et clients pour mener une bonne vie. Certains d’entre eux souhaitent creuser dans le système, gagner autant de richesse et d’influence que possible, et utiliser cela pour faire avancer notre cause. Ce sont des agents secret [4]. Donc ils gardent leurs idées secrètes. Et le reste d’entre nous doit respecter cela. Si le système était capable de détruire socialement et économiquement chaque Nationaliste Blanc, il serait plus fort et notre mouvement plus faible.

J’ai dit que si le Nationalisme Blanc veut devenir une force, nous devons suivre deux règles de base [5] :

  1. Chacun doit choisir son propre degré d’implication dans le Nationalisme Blanc et d’expression publique pour le défendre.
  2. Tous les autres doivent respecter ces décisions, tout en maintenant, bien sûr, que la position la plus admirable est celle du Nationaliste Blanc pleinement explicite et fier.

En particulier, chacun doit respecter l’anonymat des autres Nationalistes Blancs. Quiconque « donne » des camarades Nationalistes Blancs pour les exposer à des harcèlements du système devrait subir la mort sociale de la mise à l’écart. De même, tout Nationaliste Blanc qui par manque de mesures de sécurité permet que des informations personnelles sur les Nationalistes Blancs tombent entre les mains des hackers « antifa » ou de cinglés du mouvement ayant un passé bien établi de « donneur », devrait également subir la mort sociale.

En échange de ces bons procédés de la part des Nationalistes Blancs explicites, j’ai demandé aux Nationalistes Blancs implicites de renvoyer l’ascenseur comme suit :

  1. Cessez de vous plaindre des gens excentriques et marginaux qui sont prêts à être des Nationalistes Blancs explicites. Il est plus facile d’être courageux quand vous avez moins à perdre. Le courage et les principes sont souvent associés aux personnalités irritables et excentriques.
  2. Cessez de répéter des histoires horribles et des scénarios de catastrophe qui rendent plus difficile pour les Nationalistes Blancs de devenir ou de rester explicites.

Que faire si vous être « donné » ?

Un autre petit conseil pour les Nationalistes Blancs qui souhaitent demeurer anonymes ou silencieux : si vous êtes « donné » – que ce soit par vous-même, par un groupe comme le Southern Poverty Law Center, ou par un renégat dans nos propres rangs – ne vous excusez pas, ne capitulez pas et n’allez pas ramper pour obtenir l’absolution de nos ennemis. Cela ne vous aidera pas et n’aidera pas la cause.

Ne vous focalisez pas sur la manière dont le fait d’être exposé comme un Nationaliste Blanc va ruiner votre crédibilité. Essayez plutôt de contrôler les dégâts. Tentez de maintenir votre crédibilité et votre stature morale en ne vous excusant pas et en ne vous dégonflant pas. Ensuite, pensez à la manière dont vous pouvez prêter un peu de votre dignité et de votre crédibilité à nos idées.

Ne comptez pas les « amis » que vous perdez. Ils sont partis de toute façon. Capituler et ramper ne les ramènera pas. Cela ne fera que dégoûter et démoraliser les gens du mouvement qui auraient autrement de la sympathie pour vos épreuves. Donc comptez plutôt les amis que vous gagnerez en ne capitulant pas.

Ne vous laissez pas intoxiquer par les cinglés du web. La communauté nationaliste blanche est remplie de gens hautement intelligents, accomplis, moralement honnêtes, et neurologiquement normaux. Beaucoup des gens les plus remarquables que j’ai rencontrés sont des Nationalistes Blancs. Vous devriez être fier de les compter parmi vos amis et vous devriez avoir honte de les déshonorer par votre apostasie. De plus, en-dehors du mouvement, il y a encore des gens qui admirent le caractère moral, même chez des gens avec qui ils sont en désaccord.

Il est facile de comprendre et même de pardonner un Galilée, qui rendit un hommage de pure forme aux dogmes de l’Eglise lorsqu’il fut menacé de torture et de mort. Mais les Nationalistes Blancs aujourd’hui ne sont menacés de rien de pire que la désapprobation sociale et la discrimination à l’emploi. De plus, l’Eglise avait le pouvoir de forcer Galilée à l’apostasie en partie à cause d’une longue litanie de martyrs chrétiens qui avaient fait un choix différent : ils préférèrent la mort à l’apostasie, ou même à un simple hommage de pure forme à des idées qu’ils considéraient comme fausses. Toutes choses étant égales, le camp qui est prêt à combattre le plus durement et sacrifier le plus – même la vie elle-même – gagnera.

En fin de compte, le Nationalisme Blanc ne gagnera pas tant que nous ne pourrons pas inspirer les gens à préférer la mort au déshonneur – tant que nous ne pourrons pas inspirer les gens à se sacrifier pour notre survie raciale. Les gens qui préfèrent subir le déshonneur pour préserver leur statut économique et la bonne opinion de complets étrangers sont des esclaves naturels. Le système peut facilement les contrôler. Mais il ne peut pas contrôler les gens qui préféreraient mourir plutôt que se soumettre. Il les craint, parce qu’un homme qui a vaincu la peur de la mort a vaincu toutes les autres peurs, et il peut inspirer d’autres gens à faire la même chose.

Les Nationalistes Blancs doivent donc rendre les plus grands honneurs aux Nationalistes Blancs explicites qui démontrent qu’ils sont prêts à tout donner à la cause en vivant une vie de guerrier et en mourant d’une mort de martyr.

Les plus grands honneurs sont aussi dus aux Nationalistes Blancs explicites qui combattent pour notre cause mais qui n’ont jamais l’occasion d’affronter le choix définissant absolu du martyre.

Les Nationalistes Blancs comme Charles Krafft [6], qui tiennent bon quand le système les dénonce et les cible pour la destruction économique et sociale, méritent aussi de grands honneurs.

Les Nationalistes Blancs explicites, en retour, doivent respecter ceux qui choisissent de demeurer des agents secrets à l’intérieur du système, particulièrement ceux qui donnent un appui actif aux Nationalistes Blancs explicites.

Donnez le bon enseignement à vos enfants

Avec l’apostasie de Derek Black – et le cas assez similaire de Lynx et Lamb Gaede du groupe  Prussian Blue – il y a un facteur atténuant significatif. Ils furent mis dans des rôles publics dans le Nationalisme Blanc alors qu’ils étaient enfants. Ils n’ont pas pu déterminer eux-mêmes leur propre niveau d’expression publique et d’implication. Leurs parents jouèrent aussi un grand rôle. Il était donc parfaitement naturel, lorsqu’ils grandirent, de décider eux-mêmes de l’implication qu’ils désiraient, et de revoir toutes ces questions. On pourrait se quereller sur la manière dont ils en arrivèrent là, particulièrement dans le cas de Derek Black. Mais en principe, je pense qu’ils ont le droit de décider de quitter le mouvement et de mener des vies privées, autant que cela est possible.

Je pense qu’il est immoral pour des parents d’impliquer leurs enfants publiquement dans le Nationalisme Blanc, de même qu’il est immoral de les impliquer dans des spectacles d’enfants, de présentation de mode d’enfants, et de concours de beauté d’enfants. Ces scènes sont psychologiquement stressantes, même pour les adultes les plus forts. Pour les enfants, dont le caractère et les goûts sont encore en cours de développement, ils peuvent être psychologiquement écrasants. Tout cela rappelle une autre décision épouvantable imposée aux enfants par les parents : la circoncision infantile [7]. Dans les deux cas, une partie de l’enfant – ne serait-ce que son innocence, son intimité, son enfance – est coupée et rejetée par ses parents pour le consacrer à leurs idoles.

Je ne souscris cependant pas à l’idée commune que ce serait une perte de temps de tenter de transmettre ses valeurs à ses enfants, parce qu’ils ne feront que se « révolter ». Des études empiriques confirment que l’influence la plus puissante sur les valeurs et la vision-du-monde d’un enfant est celle de ses parents. Mais alors pourquoi le mensonge selon lequel il serait futile d’enseigner des valeurs à un enfant est-il si largement diffusé ? Pour que les enfants soient livrés aux écoles et à la culture populaire comme des ardoises vierges prêts pour le lavage de cerveau politiquement correct, qui n’a jamais été dissuadé par l’argument que cela est futile et ne conduira qu’à la révolte.

* * *

Le Nationaliste Blanc modèle est une personne dont les convictions sont fondées sur la raison et la réalité et qui a la force de caractère de se lever pour la vérité et de travailler pour le salut de notre race en dépit des pressions sociales et économiques, des menaces de torture et d’emprisonnement, et même d’une mort de martyr ou de guerrier. C’est un idéal héroïque, par lequel nous pouvons nous mesurer et que nous pouvons tenter d’émuler. Le grand problème de notre mouvement est de trouver ou de former des hommes qui font passer la vérité avant l’opinion et la mort avant le déshonneur – des hommes qui soient suffisamment durs pour détruire ce système, pas des faiblards qui ramperont dans la boue devant ses idoles pour protéger leurs cartes de crédit.

1. Allusion au film The Matrix. (NDT)