Le manifeste du Dylann Roof

Roof3 [1]2,487 words

English original here [2]

Je n’ai été élevé ni dans un foyer ni dans un environnement raciste. Dans le sud, presque tous les blancs ont au moins un peu de conscience raciale à cause de la quantité de négros dans cette partie du pays. Mais c’est une conscience superficielle. À l’école, les enfants blancs et noirs se lançaient des blagues racistes, mais ça n’était que des blagues. Mes amis blancs et moi voyions parfois des choses qui nous laissaient penser que “les noirs sont les vrais racistes” et d’autres réflexions élémentaires du genre, mais il n’y avait aucune réelle compréhension derrière.

L’événement qui m’a vraiment éveillé a été l’affaire Trayvon Martin. Je n’arrêtais pas d’entendre et de voir son nom, et j’ai finalement décidé de me renseigner. J’ai lu l’article Wikipédia et j’ai été incapable de comprendre pourquoi on en faisait tout un plat. Il était évident que Zimmerman était dans son bon droit. Mais le plus important est que ça m’a incité à taper les mots “black on white crime” sur Google, et je n’ai plus jamais été le même depuis ce jour. Le premier site que j’ai visité était le Council of Conservative Citizens (Conseil des Citoyens Conservateurs). Il y avait des pages et des pages de ces violents meurtres de blancs par des noirs. Je n’en croyais pas mes yeux. À ce moment, j’ai compris que quelque chose allait très mal. Comment est-ce que la presse pouvait surmédiatiser l’affaire Trayvon Martin pendant que des centaines de ces meurtres de blancs par des noirs étaient ignorés ?

Dès lors j’ai approfondi mes recherches et ai découvert ce qui se passait en Europe. J’ai vu que les mêmes choses se déroulaient en Angleterre et en France, et dans tous les autres pays d’Europe de l’ouest. Je n’en croyais à nouveau pas mes yeux. En tant qu’Américains, on nous apprend à accepter de vivre dans le melting pot, et que les noirs et autres minorités ont autant de droits que nous, puisque nous sommes tous des immigrés. Mais l’Europe est la terre natale des blancs, et sur beaucoup de points la situation est encore pire là-bas. À partir de là, j’ai découvert la question juive et les autres problèmes auxquels est confrontée notre race, et je peux dire aujourd’hui que ma conscience raciale est complète.

Les noirs

Je pense qu’il convient de commencer par le groupe avec lequel j’ai le plus d’expérience, et le groupe qui constitue le plus gros problème pour les américains.

Les nègres sont stupides et violents. En même temps, ils sont capables d’une grande habileté. Les noirs voient tout à travers le prisme de la race. Voilà ce qu’est la conscience raciale, c’est de voir tout ce qui se passe à travers le prisme de la race. Ils pensent constamment au fait qu’ils sont noirs. C’est une des raisons pour lesquelles ils sont si facilement choqués, et pensent que certaines choses relèvent du racisme à leur encontre, même quand un blanc n’y verrait aucune connotation raciale. L’autre raison, c’est l’agitation de la race noire par les juifs.

Les noirs ont une conscience raciale depuis leur naissance, mais le blanc moyen ne pense pas à la race quotidiennement. Et c’est notre problème. Nous en avons le besoin, et nous en avons le devoir.

Disons qu’il vous arrivait de voir un homme battre un chien. Vous allez presque à tous les coups prendre le chien en pitié. Mais maintenant, disons qu’il vous arrivait de voir un chien mordre un homme. Vous n’allez probablement pas ressentir la même pitié pour l’homme que celle que vous avez ressentie pour le chien. Pourquoi ? Parce que les chiens sont inférieurs aux hommes.

La même logique s’applique aux relations entre noirs et blancs. Même de nos jours, les blancs voient inconsciemment les noirs comme des êtres inférieurs. Les attentes envers eux sont plus faibles. C’est pourquoi ils parviennent à s’en tirer malgré un comportement odieux en public, par exemple. Parce qu’on ne s’attend pas à mieux de leur part.

Les cours d’histoire modernes instillent un complexe de supériorité inconscient chez les blancs et un complexe d’infériorité chez les noirs. Ce complexe de supériorité blanc, qui vient de notre apprentissage de la domination blanche sur les autres peuples au cours de l’histoire, est aussi en cause dans le problème que j’ai évoqué. Mais bien sûr, je ne nie pas que nous sommes effectivement supérieurs.

J’aurais aimé, passionnément, que les nègres aient été terriblement traités par les blancs, que chaque blanc ait un ancêtre ayant possédé des esclaves, que la ségrégation ait été une institution maléfique et oppressive, etc. Parce que si tout ceci avait été vrai, il serait bien plus facile pour moi d’accepter la présente situation. Mais ça n’est pas vrai. Rien de tout ça ne l’est. On nous dit d’accepter ce qui nous arrive au nom des méfaits de nos ancêtres, mais tout cela est fondé sur des mensonges historiques, des exagérations et des mythes. J’ai sans arrêt essayé de trouver des raisons pour lesquelles nous mériterions ça, mais je n’en ai été que plus irrité parce qu’il n’y en a aucune.

Entre un quart et un tiers des habitants du sud seulement possédait un esclave. Pourtant chaque blanc est traité comme si ses ancêtres avaient possédé des esclaves. Même dans les états où il n’y a jamais eu d’esclave, même parmi ceux dont la famille a immigré après l’abolition de l’esclavage. J’ai lu des centaines de témoignages d’esclaves de mon état. Et ils étaient presque tous positifs. L’un d’entre eux m’a marqué, celui d’un vieil ancien esclave qui raconte que le jour du décès de sa maîtresse fut un des plus tristes de sa vie. Et dans nombre de ces témoignages, les esclaves ont raconté que leurs maîtres n’autorisaient même pas le fouet dans leurs plantations.

La ségrégation n’était pas une mauvaise chose. C’était une mesure défensive. La ségrégation n’était pas là pour retenir les négros vers le bas. Elle était là pour nous protéger d’eux. Non seulement ça nous a évité d’interagir avec eux, et d’être blessés par eux, mais ça nous a évité d’être tirés vers le bas jusqu’à leur niveau. L’intégration n’a rien fait d’autre que de rabaisser le niveau des blancs à celui d’animaux sauvages. Le meilleur exemple est évidemment notre système scolaire.

Maintenant, les parents blancs sont obligés de déménager en banlieue pour envoyer leurs enfants dans de “bonnes écoles”. Mais qu’est-ce qu’une “bonne école” ? Le fait est qu’on juge de la qualité d’une école selon sa proportion d’élèves blancs. Je hais passionnément l’idée de la banlieue. Pour moi, ça ne représente rien d’autre que la fuite des blancs apeurés. Fuyant parce que trop faible, apeurés et endoctrinés pour se battre. Pourquoi devrions-nous fuir les villes que nous avons créées pour la sécurité des banlieues ? Pourquoi, en premier lieu, les banlieues sont-elles sécurisées ? Parce qu’elles sont blanches. Le plus pathétique dans tout ça est que ces blancs ne s’avouent même pas les raisons de leur déménagement. Ils se disent que c’est pour de meilleures écoles ou même un quartier plus tranquille. Mais c’est seulement une façon de se sauver des nègres et autres minorités.

Mais qu’en est-il des blancs laissés derrière ? Qu’en est-il des enfants blancs qui, à cause de la carte scolaire, sont obligés d’aller dans des écoles à 90 % noires ? Pensons-nous vraiment qu’un enfant blanc pourra passer une journée sans être moqué pour sa couleur, ou appelé “white boy” ? Et qui se bat pour lui ? Qui se bat pour ces blancs obligés de vivre parmi les négros pour des raisons économiques ? Personne, mais quelqu’un doit le faire.

Je voudrais aussi commenter l’idée d’un “Northwest Front” (Front nord-ouest). Je trouve cette idée très stupide. Pourquoi devrais-je, par exemple, abandonner la beauté et l’histoire de mon état pour aller vivre dans le nord-ouest ? Pour moi, cette idée est du même ordre que celle de la banlieue. C’est un autre moyen pathétique de fuir le problème sans y faire face.

Certaines personnes pensent qu’on ne peut plus sauver le sud, qu’il y a trop de noirs ici. À ceux-là, je dis de regarder l’histoire. Le sud avait une plus grande proportion de noirs lorsqu’ils étaient nos esclaves. Regardez l’Afrique du Sud, et comment une petite minorité y a maintenu l’apartheid pendant des années et des années. En parlant de l’Afrique du Sud, si qui que ce soit pense que les choses vont simplement s’arranger, gardez en tête que l’Afrique du Sud pratique la discrimination positive pour les noirs qui représentent 80 % de la population.

Il est loin d’être trop tard pour l’Amérique et l’Europe. Je crois que même si nous n’atteignions que 30 % de la population, nous serions toujours en mesure de tout reprendre. Mais en aucun cas nous ne pouvons attendre davantage avant d’agir de façon radicale.

Celui qui constate les différences extérieures entre noirs et blancs mais pense qu’ils sont par magie identiques à l’intérieur délire. Comment est-ce que nos visages, notre peau, nos cheveux, et notre structure corporelle pourraient tous être différents, mais nos cerveaux exactement identiques ? Voilà l’absurdité à laquelle essaye de nous faire croire.

Les négros ont en moyenne de plus faibles QI, moins d’inhibition et un taux de testostérone plus élevé. Ces trois éléments constituent la recette d’un comportement violent. Si un scientifique publie un article sur les différences entre les races en Europe de l’ouest ou en Amérique, il risque de perdre son emploi. Il y a des traits de personnalités propres à certaines familles humaines, ou à certaines races de chats ou de chiens, alors pourquoi n’y en aurait-il pas pour les races humaines ?

Une jument et un âne peuvent se reproduire pour faire un mulet, mais ce sont quand même deux animaux très différents. Ce n’est pas parce qu’on peut se reproduire avec les autres races que nous sommes identiques.

Les cours d’histoire modernes insistent toujours, quand on parle de “méfaits” des blancs, sur le fait qu’ils sont blancs. Mais quand on apprend les nombreuses, presque indénombrables magnifiques réalisations des blancs, on ne remarque jamais que leurs auteurs étaient blancs. Pourtant, quand on apprend quoi que ce soit d’important fait par un noir dans l’histoire, on remarque toujours sans arrêt que c’est un noir. Comme quand on apprend que George Washington Carver fut le premier nègre assez intelligent pour ouvrir une cacahuète.

Sur un autre sujet, je veux dire ce qui suit. Beaucoup de blancs ont l’impression de ne pas avoir de culture propre. La raison en est que la culture blanche est la culture mondiale. Je ne veux pas dire par là que notre culture est faite pour les autres cultures, je veux dire que notre culture a été adoptée partout dans le monde. Ceci nous donne l’impression que notre culture n’est ni spéciale ni unique. Imaginons que chaque homme d’affaire dans le monde porte un kimono, que chaque gratte-ciel ait la forme d’une pagode, que chaque porte soit coulissante, et que chacun mange tous ses plats avec des baguettes. Cela donnerait probablement l’impression aux japonais qu’ils n’ont pas de culture traditionnelle propre.

J’ai remarqué beaucoup d’aversion contre les femmes blanches qui se métissent parmi la communauté blanche nationaliste, à la limite de l’obsession. Ces femmes sont des victimes, et elles peuvent être sauvées. Arrêtez.

Les Juifs

Contrairement à beaucoup de nationalistes blancs, je suis d’avis que la majorité des Juifs américains et européens sont blancs. Le problème avec les juifs est à mon avis leur identité plutôt que leur race. Je pense que si nous pouvions détruire l’identité juive, alors ils ne poseraient plus problème. L’ennui est que les Juifs ont l’air blancs, et le sont dans bien des cas, pourtant ils se voient comme une minorité. Tout comme les noirs, ils pensent sans arrêt au fait qu’ils sont juifs. L’autre ennui est qu’ils ont des réseaux. Si on pouvait rendre tous les Juifs bleus pendant 24 heures, je crois qu’il y aurait un éveil massif, les gens verraient clairement ce qui se passe.

Je ne prétends pas comprends pourquoi les Juifs font ce qu’ils font. Ils sont une énigme.

Les hispaniques

Les hispaniques sont évidemment un énorme problème pour les américains. Mais il y a de bons et de mauvais hispaniques. Je me souviens avoir vu à la télévision hispanique des émissions et même des publicités bien plus blanches que les nôtres. Ils respectent la beauté blanche, et une bonne partie d’entre eux est blanche. Il est bien connu que les hispaniques blancs constituent l’élite de la plupart des pays hispaniques. Il y a du bon sang blanc qui mérite d’être sauvé en Uruguay, en Argentine, au Chili et même au Brésil.

Mais ils restent nos ennemis.

Les asiatiques

J’ai un grand respect pour les races asiatiques. Si nous venions à nous éteindre, ils pourraient toujours apporter quelque chose au monde. Ils sont naturellement très racistes et pourraient être de bons alliés de la race blanche. Je ne suis pas opposé à une alliance avec les races du nord-est de l’Asie.

Le patriotisme

Je hais la vue du drapeau américain. Le patriotisme américain moderne est une blague absolue. Les gens font semblant d’avoir de quoi être fiers alors que des blancs sont assassinés quotidiennement dans la rue. Beaucoup d’ancien militaires croient qu’on leur doit quelque chose pour avoir “protégé notre mode de vie” ou “protégé notre liberté”. Mais je ne sais pas trop de quel mode de vie ils parlent. Pourquoi ne pas plutôt protéger la race blanche et arrêter de nous battre pour les Juifs ? Je dis ça bien que j’aurais préféré vivre dans l’Amérique des années 40 que dans l’Allemagne nazi, et je ne dis pas ça par ignorance, ce n’est que mon avis. Par conséquent, je n’en veux pas aux anciens combattants des guerres jusqu’au Vietnam inclus, parce qu’ils avaient au moins une Amérique donc ils pouvaient être fiers et pour laquelle se battre.

Une explication

Pour citer un film, “Je vois les choses évoluer, et je ne vois personne faire quoi que ce soit. Et ça me fait chier.” Pour citer mon film préféré, “Même si ma vie vaut moins qu’un grain de poussière, je veux m’en servir pour le bien de la société.”

Je n’ai pas le choix. Je ne peux pas, seul, aller dans le ghetto et me battre. Je choisis Charleston parce que c’est la ville la plus historique de mon état, et qu’elle a eu un temps la plus grande proportion de noirs de tout le pays. Nous n’avons ni skinheads, ni vrai KKK, personne ne fait rien à part parler sur Internet. Et bien quelqu’un doit avoir le courage de concrétiser les choses, et je suppose que ce doit être moi.

Malheureusement, à l’instant où j’écris, je suis très pressé et quelques-unes de mes meilleures réflexions, en fait beaucoup d’entre elles, ont été oubliées et seront perdues à jamais. Mais je crois qu’il y a déjà suffisamment de grands esprits blancs.

Je vous prie d’excuser les fautes de frappe, je n’ai pas le temps de me relire.

Source: http://pastebin.com/bjepy6Xs [3]