Guerre nazies de la mode :
La révolte évolienne contre l’aphroditisme dans le Troisième Reich

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Wolf Willrich, “Family”

5,966 words

Partie 1

English original here [2]

« Nous aimerions que les femmes restent des femmes dans leur nature, dans la totalité de leur vie, dans le but et l’accomplissement de cette vie, de même que nous souhaitons également que les hommes restent des hommes dans leur nature et dans le but et l’accomplissement de leur nature et de leurs buts. » — Adolf Hitler 

Le national-socialisme promut deux images de la femme : la mère paysanne en habit traditionnel et travaillant dur, et la femme en uniforme au service de son peuple. Les deux images étaient une tentative pour combattre deux types de femme qui sont étrangères aux sociétés européennes traditionnelles : la femme aphrodisienne et amazonienne.

Pour comprendre les implications de ces types, nous devons d’abord exposer la théorie de J.J. Bachofen sur les phases du développement humain et leur relation au Traditionalisme de Julius Evola, qui traduisit le livre de Bachofen Das Mutterrecht (La Civilisation de la Mère) en italien et rédigea l’introduction [3]. Bachofen postulait une vision progressiste de l’histoire. Les premières et plus primitives civilisations étaient terrestres, ce que Bachofen nommait « hétéro-aphrodisienne », puisqu’elles étaient caractérisées par la promiscuité.

D’après Bachofen, c’est contre le mauvais traitement des femmes dans ces premières sociétés que des sociétés démétriennes basées sur l’agriculture se développèrent. Cette phase de développement fut matriarcale, et exalta la femme dans son rôle d’épouse et de mère, puisqu’elle voyait la femme et la terre comme sources de génération.

Ensuite, le patriarcat se développa, et le soleil et l’homme furent vus comme la source de la vie. En conséquence, les états de conscience allèrent au-delà de la terre et de la lune dans les sociétés d’orientation solaire.

Bachofen exposa aussi plusieurs régressions contenues dans son système. Le culte de Dionysos fut une régression, passant du stade démétrien à un culte basé sur la terre, comme le montre son insistance sur le vin (c’est-à-dire la terre), une ivresse de dissolution dans la nature, et les ménades aux mœurs légères qui le célébraient. Une autre régression fut trouvée dans les divers exemples de femmes amazoniennes dans l’histoire occidentale, qui abolirent le besoin d’un principe mâle.

[4]Evola dit qu’il intégra les idées de Bachofen dans un « ordre d’idées plus large et plus récent » [1]. Il postule un cycle arctique de l’Age d’Or comme étant la tradition primordiale. Les sociétés démétriennes vinrent plus tard, et déclinèrent finalement en cycles amazoniens et aphrodisiens. Cependant, il y eut des descentes dans des cycles titaniques et dionysiens, avec un bref renouveau de l’esprit nordique durant l’âge héroïque. Bien qu’Evola et Bachofen étaient en désaccord sur la primauté de la tradition nordique, leurs interprétations de l’aphroditisme et autres dégénérescences sont similaires.

Etant basée sur la terre, la société aphrodisienne est entièrement centrée sur le monde matériel. Ces sociétés sont gouvernées par « la loi naturelle (ius naturale) du sexe motivé par le plaisir, et sans compréhension de la relation entre accouplement et conception » [2]. Même la vie après la mort est vue non comme une ascension vers les cieux, mais comme un retour à la nature. Bachofen dit que le statut de la femme dans ces cultures est le plus bas – elle n’est qu’un objet sexuel, la propriété du chef tribal ou de tout homme qui la désire. L’interprétation d’Evola est que dans les sociétés aphrodisiennes, c’est le statut de l’homme qui est le plus bas, puisque la femme est le « souverain de l’homme qui est simplement esclave de ses sens et de sa sexualité, un simple être ‘tellurique’ qui ne trouve son repos et son extase que dans la femme » [3]. Que l’on interprète les sociétés aphrodisiennes comme dégradantes pour les hommes, les femmes, ou pour les deux, une chose est claire : une telle vision-du-monde met l’accent sur les aspects inférieurs du sexe, et présente la femme comme un objet de vil plaisir. En opposition avec cela sont les sociétés démétriennes, dans lesquelles la monogamie et l’amour de l’épouse et mère remplacent le simple plaisir.

[5]De telles cultures aphrodisiennes se rencontrent seulement dans les sociétés pré-aryennes et anti-aryennes. La théorie d’Evola est que dans l’histoire de l’Occident, les sociétés d’orientation solaire étaient présentes à l’origine dans toute l’Europe. Dans les régions plus au sud de l’Europe, du moins dans le cours de l’historie connue, les forces solaires ne résistèrent pas longtemps aux forces opposées. D’après Joseph Campbell, ces forces terrestres et lunaires migrèrent vers la Méditerranée à partir de l’Orient, puisque le principe oriental se trouvait dans les « legs aphrodisiens, démétriens et dionysiens des Sabins et des Etrusques, de la Carthage hellénistique et finalement de l’Egypte hellénistique de Cléopâtre » [4]. Ainsi, une grande partie de ce que nous associons à la Grèce antique ne peut pas être considéré comme européen, mais doit être interprété à la lumière des dégénérescences qui se développèrent à partir de son contact avec l’Orient. Rome, d’après Evola, fut capable de repousser l’influence du culte tellurique-maternel grâce à l’établissement d’une ferme organisation politique qui était centrée sur les principes virils d’une vision-du-monde solaire.

En plus des domaines de l’amour et de la famille, les sociétés aphrodisiennes ont aussi des implications politiques de grande portée. Les cultes terrestres et lunaires n’étaient pas forcément (en fait, rarement) gouvernés par des femmes, mais comme la gynécocratie, ils favorisent « l’égalitarisme de la loi naturelle, de l’universalisme et du communisme ». L’idée est que les sociétés aphrodisiennes, basées sur la terre, voyaient tous les hommes comme des enfants de la même terre. Ainsi, « toute inégalité est une ‘injustice’, une offense à la loi de la nature ». Les orgies antiques, écrit Evola, « étaient destinées à célébrer le retour des hommes à l’état de nature par la disparition momentanée de toute différence sociale et de toute hiérarchie » [5]. Cela explique aussi pourquoi dans certaines cultures, les basses castes pratiquaient les rites telluriens ou lunaires, alors que les rites solaires étaient réservés à l’aristocratie.

[6]Ce sont les éléments aphrodisiens qui s’étaient introduits dans la République de Weimar et le Troisième Reich, et que les nationaux-socialistes tentaient de réfréner, ainsi que la femme amazonienne moderne (la femme de carrière célibataire, sans enfant, en habit masculin). Le type aphrodisien était représenté par la « ‘star’ de cinéma ou autre apparition aphrodisienne fascinante similaire » [6]. Dans son introduction aux écrits de Bachofen, l’universitaire national-socialiste Alfred Baümler écrivit que le monde moderne a toutes les caractéristiques d’une époque gynécocratique. Décrivant la femme urbaine européenne, il dit : « La femelle fascinante est l’idole de notre époque, et, les lèvres peintes, elle se promène dans les villes européennes de la même façon qu’elle le faisait jadis à Babylone » [7].

Les tentatives des nazis pour combattre le type de la femme aphrodisienne se manifestèrent dans diverses campagnes et dans les écrits des dirigeants nazis. La plus importante fut la promotion du type de la Gretchen (la femme démétrienne, dans son rôle de mère et d’épouse), et le découragement de tout ce qui favorisait la transformation de la femme en objet sexuel plutôt qu’en partenaire pour les hommes. L’accent principal fut placé sur le découragement des vêtements provocateurs, du maquillage, et de la coiffure non-naturelle, tout cela ayant un rapport avec les cultes telluriques venant de l’Orient. D’après Evola, l’esprit juif met l’accent sur les cotés matérialistes et sensualistes de la vie, le corps étant vu comme un instrument matériel de plaisir plutôt qu’un instrument de l’esprit. Ainsi, des idéologies comme le cosmopolitisme, l’égalitarisme, le matérialisme et le féminisme sont dominants dans une société qui a une vision-du-monde imprégnée d’esprit sémitique [8].

[7]Evola classait l’esprit aryen comme solaire et viril, et l’esprit juif comme lunaire et féminin. En utilisant le système de classification de Bachofen, on classe aisément l’esprit juif dans les cultures aphrodisiennes et telluriques – où la femme-comme-objet-sexuel prévaut sur la femme-comme-mère. En fait, il y avait diverses versions des « femmes asiatiques royales avec des traits aphrodisiens, surtout dans les anciennes civilisations de souche sémitique » [9]. Un examen des vestiges archéologiques des peuples aryens et sémitiques révèle qu’en effet, les seules traces de culture aphrodisienne en Occident (déterminée dans une culture par la transformation de la femme en objet sexuel par la mode, le maquillage et l’idée de beauté artificielle) sont le résultat d’influences orientales.

La mode et la cosmétique sont absentes de l’histoire des Européens du Nord, et se rencontrent dans les cultures méditerranéennes en résultat d’influences orientales

Les civilisations européennes associaient unanimement la beauté artificielle, obtenue par les cosmétiques et la teinture des cheveux, aux plus basses castes. Cela parce que dans les sociétés traditionnelles, la « santé » était un symbole de « vertu » – feindre la santé ou la beauté était une tentative de masquer la Vérité [10]. Bien que les cosmétiques et les bijoux étaient utilisés rituellement dans les anciennes civilisations, leur usage dégénéra finalement en une fonction purement matérialiste.

Les premiers Européens tendaient vers la simplicité, concernant l’habillement et l’apparence. Les parures étaient utilisées seulement pour signifier la caste ou les actions héroïques, ou étaient des amulettes ou des talismans. Dans la Grèce antique, les bijoux n’étaient jamais portés pour un usage quotidien, mais réservés à des occasions spéciales et aux apparitions publiques. A Rome aussi, on pensait que les bijoux avaient un pouvoir spirituel [11]. La mode occidentale fut souvent utilisée pour montrer son rang, comme pour les ceintures pourpres et les chaussures rouges des patriciens. Les cultures méditerranéennes, influencées par l’Orient, furent les premières à tomber dans l’extravagance concernant l’habillement et le maquillage. A l’époque où cette influence se répandit en Europe du Nord, elle avait été christianisée, et le maquillage ne réapparut pas dans cette région avant le XIVe siècle, après quoi suivit une longue période où il fut associé à l’immoralité [12].

Il n’y a pas d’indication solide, archéologique ou narrative, de l’usage du maquillage parmi les Anglo-Saxons. Une seule histoire existe concernant son utilisation parmi les Vikings, celle du voyageur du Xe siècle, Ibrahim Al-Tartushi, qui suggéra que les Vikings d’Hedeby (aujourd’hui en Allemagne du Nord) utilisaient du khôl pour se protéger du mauvais œil (évidemment une importation orientale). Au lieu du maquillage (à part leurs peintures de guerre souvent décrites), les premiers Européens du Nord se concentraient sur la propreté et la simplicité, ainsi que sur des huiles à base de plantes et sur l’aromathérapie. Les vestiges archéologiques révèlent des objets de toilette pour se coiffer ou se laver les dents, et les cheveux longs étaient un élément de beauté essentiel pour les femmes [13]. Un grand nombre des bijoux portés par les Vikings étaient religieux, reçus comme récompense pour le courage au combat, ou utilisés pour attacher les vêtements (comme les broches) [14].

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Roman man and wife, Pompeii, first century or before

La Grèce et la Rome antiques commencèrent de la même manière que l’Europe du Nord dans les domaines de la mode et de la beauté, mais furent rapidement influencés par l’Orient. Les cosmétiques furent introduits à Rome à partir de l’Egypte, et devinrent associés aux prostituées et aux esclaves. Les prostituées tendaient à utiliser davantage de maquillage et de parfum avec l’âge, des pratiques qui étaient regardées comme des tentatives de masquer les signes et les odeurs déplaisants des classes inférieures. En fait, le mot latin lenocinium signifie à la fois « prostitution » et « maquillage ». Pendant longtemps, les cosmétiques furent aussi associés aux races non-blanches, en particulier celles de l’Orient. A mesure que Rome dégénérait, cependant, l’usage du maquillage se répandit dans de nombreuses classes, des esclaves spécialisés consacrant beaucoup de temps à appliquer du maquillage facial à leurs maîtres, spécialement pour éclaircir la couleur de la peau.

Bien que les cosmétiques furent progressivement acceptés à Rome, leur usage était contraire aux croyances romaines et découragé dans leurs écrits. Les Romains ne croyaient pas en « l’embellissement artificiel » mais seulement à la préservation de la beauté naturelle, pour laquelle il existait de nombreuses préparations. Cette beauté naturelle était associée à la chasteté et à la moralité. Par exemple, les Vestales n’utilisaient pas de maquillage. L’une d’elle le fit, Postumia, et fut accusée d’incestum, une catégorie générale qui signifie acte immoral et irréligieux.

De plus, les hommes romains trouvaient suspect que les femmes tentent de paraître belles : les implications de l’usage des cosmétiques incluaient un manque de beauté naturelle, un manque de chasteté, un potentiel pour l’adultère, la séduction, une aversion pour les rôles féminins traditionnels, la manipulation et la tromperie. Le poète Juvénal écrivit : « Une femme achète des parfums et des lotions avec l’adultère à l’esprit ». Sénèque pensait que l’usage des cosmétiques contribuait au déclin de la moralité dans l’Empire romain, et conseillait aux femmes vertueuses de les éviter [15]. Le seul texte romain survivant qui approuve les cosmétiques, le Medicamina Faciei Femineae (« Cosmétiques pour le visage féminin ») d’Ovide, indique des remèdes naturels pour une peau plus blanche et contre les taches mais exalte les vertus des bonnes manières et une bonne disposition comme étant le meilleur de tous les traitements de beauté.

Originellement, les coiffures les plus prisées à Rome étaient les plus simples, les femmes portant les cheveux longs, souvent avec un bandeau. Les jeunes filles préféraient un chignon, ou un nœud au sommet de la tête. Les coiffures compliquées devinrent à la mode seulement durant la décadence de l’Empire romain [16].

Dans la Grèce antique aussi, le maquillage était le domaine des femmes des classes inférieures, qui tentaient d’imiter la peau claire des femmes des classes supérieures qui restaient chez elles. Le rouge était parfois utilisé pour donner à la peau une teinte de bonne santé et d’énergie. Cette tradition fut continuée par les femmes du Moyen Age, qui valorisaient aussi la peau claire.

[9]Les cosmétiques, les cheveux teints et l’excès d’accessoires continuèrent à être associés aux femmes légères quand la société occidentale fut christianisée. Saint Irénée inclut les cosmétiques dans une liste des maux apportés aux femmes qui épousaient des anges déchus. Les premiers auteurs chrétiens Clément d’Alexandrie, Tatien l’Assyrien et Tertullien font eux aussi remonter l’origine des cosmétiques aux anges déchus [17].

L’habillement est un domaine plus difficile à examiner. Bien que les nazis associaient les vêtements frivoles aux éléments étrangers, cela ne fut pas toujours le cas en Occident. Les sociétés aryennes ne moralisaient généralement pas le sexe, et ne voyaient pas non plus le corps comme honteux ; les femmes pouvaient aller les seins nus ou porter une tunique courte sans être vues comme des objets sexuels. En fait, Bachofen dit que les vêtements plus restrictifs représentaient un rapprochement avec les cultures orientales qui, voyant la femme comme une tentatrice, insistent sur un vêtement couvrant complètement le corps. D’après Plutarque, parlant du vieil esprit dorien :

« Il n’y avait rien de honteux à la nudité des vierges car elles étaient toujours accompagnées par la modestie, et la luxure était bannie. Cela leur donnait plutôt le goût de la simplicité et du soin de leur dignité extérieure. » [18]

La plupart de ces distinctions dans les traitements de beauté peuvent être retracées jusqu’à des sources bien plus anciennes, jusqu’aux différences d’esprit entre les différents peuples. Evola affirme que l’esprit romain est le coté positif du peuple italien, et que l’esprit méditerranéen (plus influencé par l’Orient) est le coté négatif qui a besoin d’être rectifié. Le premier trait méditerranéen est « l’amour des apparences extérieures et les gestes grandiloquents » – c’est le type qui « a besoin de se mettre en scène ». Chez ces gens, dit-il, il y a une fracture dans la personnalité : il y a « un ‘Je’ qui joue un rôle et un ‘Je’ qui regarde l’autre du point de vue d’un observateur ou spectateur possible, plus ou moins comme le font les acteurs ».

Une sorte de fracture différente, qui surveille au contraire sa conduite pour éviter la « spontanéité primitive », convient mieux au caractère romain. Les anciens Romains avaient un modèle de « style sobre, austère et actif, dépourvu d’exhibitionnisme, mesuré, doué d’une tranquille conscience de se dignité ». Un autre trait négatif du type méditerranéen, remarque Evola, est l’individualisme, provoqué par « la propension aux apparences extérieures ». Evola cite aussi que « le souci des apparences mais avec peu ou pas de contenu » est typique du type méditerranéen [19]. De telles différences d’esprit se manifesteront dans les choix matériels qui sont inhérents aux différents peuples.

 

Notes

1. Julius Evola, Revolt Against the Modern World [10], trans. Guido Stucco (Rochester, Vt.: Inner Traditions, 1995), 211, footnote.

2. Joseph Campbell, Introduction, Myth, Religion, and Mother Right [11], by J. J. Bachofen, trans. Ralph Manheim (Princeton: Princeton University Press, 1967), xxx–xxxi.

3. Evola, “Vivons-nous dans une société gynécocratique ?” [12]

4. Campbell, “Introduction” to Bachofen, xlviii.

5. Evola, “Gynécocratique.”

6. Evola, “Le Matriarcat dans l’œuvre de  J.J. Bachofen.” [3]

7. Alfred Baümler, cité dans Evola, “Matriarcat.”

8. Michael O’Meara, “Evola’s Anti-Semitism.” [13]

9. Evola, “Gynécocratique.”

10. Evola, Revolt, 102.

11. “Creationism & the Early Church.” [14]

12. “Cosmetics use resurfaces in Middle Ages.” [15]

13. “In Pursuit of Beauty.” [16]

14. Fiona McDonald, Jewelry And Makeup Through History [17] (Milwaukee, Wis.: Gareth Stevens, 2007), 13.

15. Wikipedia. “Cosmetics in Ancient Rome.” [18]

16. “Roman Hairstyles.” [19]

17. “Creationism & the Early Church.” [14]

18. Plutarque, cité dans Bachofen, p. 171.

19. Evola, Men Among the Ruins: Post-War Reflections of a Radical Traditionalist [20], trans. Guido Stucco (Rochester, Vt.: Inner Traditions, 2002), 260–62.

[21]Partie 2

English original here [22]

La vision juive aphrodisienne des bijoux et des cosmétiques, l’implication juive dans l’industrie de la mode, et la réaction de l’Allemagne

Il y a beaucoup de traces archéologiques des cosmétiques et d’autres traitements de beauté en Orient, particulièrement en Egypte et en Asie. Dans les cultures arabes, l’usage des cosmétiques remonte à des temps anciens, et dans la loi islamique il n’y a pas de prohibition contre les cosmétiques. Bien qu’un simple usage du maquillage ou de la teinture pour les cheveux ne soit pas forcément la preuve d’un système de croyance aphrodisien, si un tel usage est destiné à limiter le rôle de la femme au domaine sexuel, alors on peut supposer que des éléments de cette culture sont telluriques et opposés aux cultes solaires aryens.

Le judaïsme n’est pas historiquement opposé aux cosmétiques et aux bijoux, bien que deux récits peuvent être interprétés comme des accusations négatives contre les cosmétiques et l’excès de parure : Esther rejeta les traitements de beauté avant d’être présentée au roi de Perse, indiquant que la plus haute beauté est pure et naturelle ; et Jézabel, qui se vêtit de beaux atours et se fit maquiller les yeux avant sa mort, peut être à l’origine de certaines associations entre maquillage et prostituées.

Dans la plupart des cas, cependant, les idées juives sur les cosmétiques et les bijoux tendent à être positives et indiquent que le rôle de la femme est sexuel : « Dans la culture rabbinique, les ornements, les vêtements attractifs et les cosmétiques sont considérés comme entièrement appropriés pour la femme dans son rôle prescrit de partenaire sexuel ». En plus de l’usage quotidien, les cosmétiques sont aussi autorisés les jours de fête durant lesquels les travaux (incluant la peinture, le dessin, et autres arts) sont interdits ; l’idée est que puisqu’il est agréable pour les femmes de s’arranger elles-mêmes, cela ne tombe pas dans la catégorie prohibée du travail [1].

En plus des distinctions historiques entre les cultures concernant les cosmétiques, les bijoux et la mode, l’ère moderne a démontré que certaines races sont plus présentes que d’autres dans les industries associées à la vision-du-monde aphrodisienne. Les Juifs sont surreprésentés d’une manière écrasante dans tous ces domaines. Après la Première Guerre mondiale, les industries de la beauté et de la mode passèrent sous la domination d’énormes compagnies commerciales, beaucoup d’entre elles sous propriété juive. Parmi les quatre pionniers de la cosmétique – Helena Rubenstein, Elizabeth Arden, Estée Lauder (née Mentzer), et Charles Revson (fondateur de Revlon) – seule Elizabeth Arden n’était pas juive. En outre, plus de 50% des grands magasins en Amérique aujourd’hui furent fondés ou dirigés par des Juifs (Cliquez ici [23] pour des informations sur les grands magasins et bijoutiers juifs, et ici [24] pour les concepteurs juifs de la mode).

Hitler ne fut pas le seul à remarquer l’influence juive dans la mode et à penser qu’elle était néfaste. En Allemagne était déjà présente la croyance que les femmes juives étaient « enclines aux excès et à l’extravagance dans leur façon de se vêtir ». De plus, les Juifs étaient accusés de dénigrer volontairement les femmes en concevant des vêtements vulgaires et immoraux pour les femmes allemandes [2]. Il y avait un aspect économique dans l’hostilité aux Juifs dans la mode, car beaucoup d’Allemands pensaient qu’ils étaient responsables de la faillite des plus petites boutiques possédées par des Allemands. En 1933, une organisation fut fondée pour chasser les Juifs de l’industrie allemande de la mode. Adefa « naquit non du fait d’ordres  venant d’en haut dans la hiérarchie de l’Etat. Elle fut plutôt fondée et formée par des personnes travaillant dans l’industrie de la mode » [3]. D’après les chiffres d’Adefa, la participation juive était de 35% dans les vêtements d’extérieur, chapeaux et accessoires  masculins ; de 40% dans les sous-vêtements ; de 55% dans l’industrie de la fourrure ; et de 70% dans les vêtements féminins d’extérieur [4].

Bien que de nombreux Allemands n’aimaient pas l’influence juive dans la beauté et la mode, on reconnaissait que le problème n’était pas tant de savoir quelle race étrangère particulière influençait les femmes allemandes, mais que toute influence étrangère modelait leurs vies et altérait leur esprit. Les nazis étaient manifestement conscients du pouvoir de l’habillement et des régimes de beauté pour influencer le cœur de l’image-de-soi et l’être de la femme. D’après Agnes Gerlach, présidente de l’Association pour les Culture des Femmes Allemandes :

« Non seulement l’idéal de beauté d’une autre race est physiquement différent, mais la position d’une femme dans un autre pays sera différente dans son inclination. Cela dépend de la race si une femme est respectée comme une personne libre ou comme une femelle sous bonne garde. Ces attitudes fondamentales influencent aussi les vêtements d’une femme. Le ‘type du spectacle’ du sud subordonnera son habillement à la présentation, le ‘type de l’accomplissement’ à l’activité. L’idéal méditerranéen est la jeune amante ; l’idéal nordique est la femme maternelle. L’exhibitionnisme conduit à la déformation du corps, alors qu’être active oblige à prendre soin de son corps. Ces indications montrent déjà quelles influences falsifiantes et dégénérescentes émanent d’une mode née d’une loi et d’une race étrangères » [5].

Les affirmations de Gerlach confirment entièrement les descriptions des cultures aphrodisiennes. Certaines cultures voient les femmes comme des objets sexuels, et des éléments de promiscuité sont présents dans tous les domaines de l’habillement et de la toilette des femmes ; les cultures aryennes ont une compréhension plus large des possibilités de l’être féminin et célèbrent la beauté naturelle de la femme.

L’introduction d’éléments aphrodisiens en Allemagne et le début de la bataille de la mode

Longtemps avant le Troisième Reich, les Allemands affrontèrent les Français sur le terrain de la mode ; ce fut une bataille entre la culture aphrodisienne qui s’était introduite en France, et la conception démétrienne de la femme comme épouse et mère. Dès les années 1600, des images satyriques allemandes furent distribuées qui montraient que « la morale, les manières, les coutumes et la vanité latines » des Français menaçaient la culture nordique en Allemagne. Au XXe siècle Paris était le centre de la mode, et à mesure que les tensions s’accroissaient les Français augmentaient leurs descriptions moqueuses des femmes allemandes au motif que celles-ci ne correspondaient pas au stéréotype aphrodisien. En 1914, un livre comique parisien présentait les Allemands comme « une nation de gros clowns grossiers et mal habillés » [6]. Et en 1917, une description française de la « Vertueuse Germania » la montre comme une « grosse femme à la poitrine volumineuse, avec l’air vulgaire, et une mine sévère et un visage joufflu » [17].

Hitler voyait l’ensemble de la mode française comme une manifestation de l’esprit juif, et il était commun d’entendre dire que Paris était contrôlé par les Juifs. Les femmes étaient découragées d’adopter des modes étrangères d’habillement, comme celles des magasins juifs et parisiens : « La séduction sexuelle était considérée comme du ‘cosmopolitisme juif’, et les régimes d’amaigrissement étaient regardés comme une opposition à la tendance de la naissance » [8]. Ainsi, l’opposition des nazis à tout ce qui était français était en partie une réaction aux qualités latines de la culture française, des qualités qui avaient pénétré chez les Méditerranéens des milliers d’années plus tôt, et cela faisait de la haute image de la femme quelque chose dont les hommes allemands ne voulaient pas : « un jouet frivole et superficiel qui ne pense qu’au plaisir, qui se pare de colifichets et de paillettes, et qui ressemble à un brillant récipient dont l’intérieur est creux et désolé » [9]. De telles valeurs n’avaient pas leur place dans le national-socialisme, qui promouvait l’autarcie, la frugalité, le respect pour les ressources de la terre, la beauté naturelle, une vraie religiosité (chrétienne d’abord, avec le but final de revenir au paganisme), la dévotion envers les grandes causes (telles que Dieu et l’Etat), le service envers sa communauté, et le rôle des femmes comme épouses et mères.

L’opposition à la culture aphrodisienne dans le Troisième Reich

La plupart des étudiants de l’histoire du Troisième Reich connaissent les efforts les plus populaires pour façonner la vie des femmes : le programme Lebensborn pour les mères non-mariées, les prêts sans intérêts pour le mariage et les enfants, et les posters de propagande exaltant la santé et la maternité. Mais certaines des plus grandes batailles dans le combat pour les femmes se déroulèrent presque entièrement dans le domaine de la mode – dans les magazines, les salons de beauté, et les organisations féminines.

Les nazis ne rejetaient pas la mode, mais seulement ses manifestations aphrodisiennes. Au contraire, ils comprenaient la mode comme un puissant instrument politique pour modeler les mœurs de générations de femmes. La mode et la beauté aussi étaient reconnues comme des éléments importants dans la révolution culturelle qui était nécessaire pour un changement politique durable. L’écrivain allemand Stefan Zweig fit ce commentaire sur la mode durant les années 1920 :

« Aujourd’hui sa dictature devient universelle en un battement de cœur. Aucun empereur, aucun khan dans l’histoire du monde n’a jamais connu un pouvoir similaire, aucun commandement spirituel une vitesse similaire. Le christianisme et le socialisme ont eu besoin de siècles et de décennies pour gagner leurs adeptes, pour imposer leurs commandements à autant de gens qu’un tailleur parisien asservit en huit jours. » [10]

Ainsi, l’Allemagne nazie établit un bureau de mode et de nombreuses organisations féminines comme forces actives d’hégémonie culturelle. Gertrud Scholtz-Klink, la dirigeante nationale de la NS-Frauenschaft (NSF, ou Ligue des femmes nationale-socialistes), déclara que le but de l’organisation était de montrer aux femmes que leurs petites actions pouvaient avoir une influence sur la nation tout entière [11]. Beaucoup de ces « petites actions » impliquaient des choix quotidiens concernant l’habillement, le shopping, la santé et l’hygiène.

Les plus grands ennemis des femmes, d’après le régime nazi, étaient ces forces non-allemandes qui œuvraient à dénigrer la femme allemande. Celles-ci incluaient la haute couture  parisienne et les cosmétiques, la mode juive, et l’image hollywoodienne de la vamp outrageusement maquillée et fumant une cigarette – l’archétype de la femme aphrodisienne. Non seulement ces forces influençaient l’habillement, les choix des soins personnels et les activités, mais elles étaient dangereuses puisqu’elles atteignaient l’esprit même de la femme allemande.

Bien que l’image de la femme portant un dirndl et travaillant les champs était activement promue, Hitler n’était pas opposé à la mode et comprenait la valeur des beaux vêtements et aussi que pour obtenir l’appui des femmes, il ne pouvait pas éliminer complètement leurs articles de luxe. Lorsqu’il s’opposa aux plans de Joseph Goebbels en 1944 pour fermer les maisons de mode et les salons de beauté, ce n’était pas parce qu’il était en désaccord avec lui, mais plutôt parce qu’il « craignait que cela ne lui mette à dos les femmes allemandes », en particulier celles des classes moyennes sur l’appui desquelles il comptait [12]. Hitler montra son souci des vêtements de bon goût lorsqu’il rejeta le premier projet d’uniforme des filles pour la Bund Deutscher Mädel (BDM, Ligue des jeunes filles allemandes) comme étant de « vieux sacs » et dit qu’ils ne devaient pas avoir l’air « trop primitifs » [13]. Et dans une conférence avec des dirigeants du part, il déclara :

« Les vêtements ne doivent pas maintenant revenir soudain à l’Age de Pierre ; il faut rester là où nous en sommes maintenant. Je suis d’avis que lorsqu’on veut un manteau, on peut le faire tailler avec élégance. Il n’en devient pas plus cher à cause de cela. … Est-ce vraiment une chose si horrible quand elle [une femme] a l’air jolie ? Soyons honnêtes, nous aimons tous la voir ainsi. » [14]

Bien qu’ils comprenaient le besoin de beaux habits de bon goût, les nazis étaient fermement opposés aux éléments étrangers à l’esprit nordique. La liste incluait la mode étrangère, les pantalons, les vêtements provocateurs, les cosmétiques, les parfums, les altérations des cheveux (comme les teintures et les permanentes), l’épilation complète des sourcils, les régimes, l’alcool, et le tabac. En février 1916, le gouvernement avait publié une liste d’« articles de luxe interdits » qui incluait les cosmétiques et les parfums étrangers (c.-à.-d. français) [15]. Les permanentes et la teinture des cheveux étaient fortement découragées. Bien que les nazis étaient contre les vêtements provocateurs dans la vie quotidienne, ils encourageaient la pratique du sport et n’étaient certainement pas prudes en ce qui concerne le port du short pour les jeunes filles durant les exercices. Un parallèle peut être fait avec la maigre tunique portée par les jeunes filles spartiates durant leurs exercices, une civilisation caractérisée par son esprit nordique et son orientation solaire.

Certains ont dit qu’Hitler était opposé aux cosmétiques à cause de ses penchants végétariens, puisque les cosmétiques étaient faits à partir de sous-produits animaux. Plus probablement, il avait conservé les mêmes vues qui empêchèrent les femmes de porter du maquillage pendant des siècles dans les pays occidentaux – la compréhension innée du fait que la femme aphrodisienne est opposée à la culture aryenne. Certains nazis disaient : « les lèvres rouges et les joues peintes sont faites pour la femme ‘orientale’ ou ‘du sud’, mais de tels moyens artificiels ne font que falsifier la vraie beauté et féminité de la femme allemande » [16]. D’autres disaient que la moindre quantité de maquillage ou de bijoux était considérée comme « souillon » [17]. Dans le Troisième Reich, des magazines publiaient encore des publicités pour les parfums et les cosmétiques, mais les articles commençaient à recommander un maquillage minimal et de style naturel, car la vérité était que la plupart des femmes étaient incapables de donner d’elles une image fraîche et saine sans une petite aide des cosmétiques.

Bien que les bijoux et les cosmétiques n’étaient pas interdits, de nombreux domaines du Troisième Reich restaient fermés si on ne se conformait pas aux idéaux nazis. En 1933, les femmes « peintes » furent bannies des réunions des Kreisleitung du Parti à Breslau. Les femmes du programme Lebensborn n’étaient pas autorisées à utiliser du rouge à lèvres, à s’épiler les sourcils, ou à se peindre les ongles [18]. Lorsqu’elles étaient en uniforme, les femmes n’avaient pas le droit de porter des bijoux voyants, des gants de couleur brillante, des sacs à main colorés, ou du maquillage apparent [19]. La BDM aussi eut une forte influence pour définir la mode dans le régime, les jeunes filles adoptant l’usage d’habiles formules péjoratives pour renforcer le message du régime disant que la beauté artificielle n’était pas aryenne. La dirigeante de la Jeunesse du Reich disait :

« La BDM ne souscrit pas à l’idéal mensonger d’une beauté peinte et externe, mais tend au contraire à une beauté honnête, qui se situe dans l’harmonieux exercice du corps et dans la noble triade du corps, de l’âme et de l’esprit. Les ardentes membres de la BDM ont adopté le message sans réserve, et ont appelé ces femmes qui ont cosmétiquement tenté d’atteindre l’idéal féminin aryen des ‘n2 (gourdes nordiques)’ ou des ‘b3 (idiotes finies, blondes aux yeux bleus)’. » [20]

Les nazis offraient de nombreuses alternatives aux valeurs aphrodisiennes : la beauté serait le résultat d’un bon caractère, des exercices en plein air, d’un bon régime alimentaire, d’une peau saine épargnée par les produits chimiques corrosifs du maquillage, des vêtements confortables (mais néanmoins de bon goût et flatteurs), et de l’amour pour son mari, ses enfants, son foyer, et son pays. Les styles de coiffures les plus encouragés étaient les chignons  ou les tresses – des styles qui économisaient de l’argent et qui étaient vus comme plus sains et plus convenables pour le caractère allemand. En fait, la Tracht (robe traditionnelle allemande) n’était pas vue comme un simple vêtement, mais aussi comme « l’expression d’une attitude spirituelle et d’un sentiment de dignité … Extérieurement, elle véhicule l’expression de la fermeté et la solide unité de la communauté rurale » [21]. Les concepts étrangers du vêtement, selon Gerlach, conduisaient à la « déformation et à la lésion psychologique, et par conséquent à la détérioration nationale et raciale » [22].

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Certaines personnes pourraient avoir tendance à interpréter la culture aphrodisienne comme positive pour les sexes – concernant les femmes, elle met l’accent non sur leur carrière mais sur leur existence en tant qu’être sexuels. Les hommes encouragent souvent un tel comportement par leurs choix de rencontres et en complimentant un « look » aphrodisien chez les femmes. Mais la culture aphrodisienne ne fait pas seulement du tort aux femmes, comme le dit Bachofen, en les réduisant au statut d’esclave sexuel pour des hommes multiples. Elle est aussi dégradante pour les hommes, au niveau de la personnalité et aux plus profonds degrés de l’être. Evola écrit concernant la chute dans l’aphroditisme :

« La nature chtonienne et souterraine pénètre jusque dans le principe viril et le dégrade au plan phallique. La femme domine maintenant l’homme puisque celui-ci devient esclave des sens et simple instrument de la procréation. Devant la déesse aphrodisienne, le mâle divin est un démon de la terre, un dieu des eaux fécondatrices, une force engourdie et insuffisante, qui succombe à la magie du principe féminin. » [23]

L’aphroditisme contribue aussi à la perte de l’émerveillement qui est essentiel à une vision-du-monde basée sur la transcendance, car beaucoup de gens trouvent maintenant difficile d’être émus par quelque chose d’ordinaire. Josef Pieper affirme l’importance de la capacité à voir le divin dans ce qui est naturel :

« Si quelqu’un a besoin de ‘l’inhabituel’ pour être ému jusqu’à la stupéfaction, cette personne a perdu la capacité à répondre de la bonne manière au merveilleux, au mirandum, de l’être. La soif de sensationnel … est un signe indubitable de la perte du vrai pouvoir de l’émerveillement, pour une humanité bourgeois-isée. » [24]

Une société qui promeut tellement la beauté artificielle perdra sans aucun doute la capacité à connaître le merveilleux dans ce qui est naturel. Il est essentiel que les gens conservent la capacité à aimer ce qui est pur et naturel et à être émus par sa vision, afin de pouvoir revenir une fois de plus à une civilisation centrée sur une vision-du-monde aryenne traditionnelle.

 

Notes

1. Daniel Boyarin, “Sex,” [25] Jewish Women’s Archive.

2. Irene Guenther, Nazi ‘Chic’?: Fashioning Women in the Third Reich [26] (Oxford: Berg, 2004), 50–51.

3. Guenther, 16.

4. Guenther, 159.

5. Agnes Gerlach, citée dans Guenther, 146.

6. Guenther, 21–22.

7. Guenther, 26.

8. Matthew Stibbe, “Women and the Nazi state,” History Today, vol. 43, November 1993.

9. Guenther, 93.

10. Stefan  Zweig, cité dans Guenther, 9.

11. Jill Stephenson, Women in Nazi Germany [27] (Essex, UK: Pearson, 2001), 88.

12. Stephenson, 133.

13. Guenther, 120.

14. Adolf Hitler, cité dans Guenther, 141.

15. Guenther, 32.

16. Guenther, 100.

17. Guido Knopp, Hitler’s Women [28] (New York: Routledge, 2003), 231.

18. Guenther, 99.

19. Guenther, 129.

20. Guenther, 121.

21. Guenther, 111.

22. Gerlach, cité dans Guenther, 145.

23. Evola, Revolt, 223.

24. Josef Pieper, Leisure: The Basis of Culture [29], trans. Gerald Malsbary (South Bend, Ind.: St. Augustine’s Press, 1998), 102.