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Patrie hyperboréenne
English original here
Farnham O’Reilly
Hyperborean Home
Xlibris, 2011
Hyperborean Home explore un genre nouveau et absolument nécessaire : la littérature de fiction nationaliste raciale, spécifiquement la littérature de fiction centrée sur le Traditionalisme, l’Ecologie profonde, le courant ésotérique des « Témoins de la Nature » [Nature’s Witnessist], du « Sélectionnisme Naturel » (nous reviendrons sur ces termes plus tard). Ses seuls véritables précurseurs pourraient être certaines nouvelles d’Ernst Jünger, comme Visite à Godenholm (pas encore traduit en anglais), mais même cela est exagéré.
L’un des thèmes communs de nombreux auteurs de Counter-Currents est l’insuffisance du conservatisme rétrograde et de l’empirisme documentaire pour préserver et élever notre race. L’histoire et la science naturelle sont, bien sûr, nécessaires pour comprendre le monde. Mais nous voulons faire plus que comprendre le monde. Nous voulons le changer. Nous voulons créer un avenir pour notre peuple. Et pour cela, les faits ne sont pas suffisants.
Les faits ne séduisent qu’un petit nombre de gens de tendance intellectuelle. De plus, par eux-mêmes, les faits concernant nos circonstances présentes ont plus de chances de produire du désespoir que de l’action. Ce dont nous avons besoin, c’est d’un mythe, porteur d’une vision concrète, une histoire disant qui nous sommes et qui nous voulons devenir. Puisque les mythes sont des histoires, ils peuvent être compris et appréciés par presque n’importe qui. Et les mythes, à la différence de la science et des études politiques, résonnent au plus profond de l’âme et atteignent les sources de l’action. Les mythes peuvent inspirer une action collective pour changer le monde.
Je ne suis pas près d’être pardonné pour avoir affirmé qu’un groupe de fans de Tolkien qui décident de créer une super-race d’elfes a plus de chances de préserver la race blanche que le mouvement nationaliste blanc actuel avec son puissant arsenal de « courbes en cloche », de graphiques, d’histoires sombres, de racisme anti-blanc, et de nostalgie pour le Troisième Reich, la Confédération, ou des temps encore plus lointains. Je pense avoir trouvé une âme-sœur avec Farnham O’Reilly.
Hyperborean Home se situe sur la Terre, 3.000 ans dans le futur. La population humaine a été spectaculairement réduite. Ceux qui restent vivent des vies simples, en harmonie avec Mère Nature. Dans les parties nordiques d’Amérique du Nord, d’Europe, et d’Australie – et probablement d’autres régions, comme le sud de l’Amérique du Sud et la Nouvelle Zélande – vivent les Plus Clairs [Fairest Ones]. D’autres races vivent dans d’autres parties du monde : Asiatiques, Noirs, Amérindiens, musulmans du Moyen-Orient, etc.
Les différentes races occupent des patries séparées et homogènes. Toutes les races se soucient de préserver leur caractère distinctif génétique. La principale cause de la haine raciale – le mélange forcé des différentes races dans un même espace de vie – a été éliminée. Le système capitaliste mondial semble aussi avoir été éliminé. Ainsi les relations raciales sont harmonieuses. Pour la plus grande part, les races semblent n’avoir aucun contact les unes avec les autres. Mais aux niveaux les plus élevés, des amitiés cordiales existent entre les dirigeants et leur permettent de s’unir et de combattre pour leur survie commune quand l’un des anciens maux revient.
La science-fiction est supposée être orientée vers un futur technologique, la fantaisie vers un passé archaïque. Mais de même que La Guerre des Etoiles se situe « Il y a longtemps, dans une galaxie très, très éloignée », rien ne nous empêche de situer un roman de fantaisie dans le futur. En fait, si l’on va suffisamment loin dans le futur, des êtres hautement évolués peuvent nous apparaître comme archaïques et même comme primitifs dans leurs modes de vie, et la technologie hautement évoluée peut ressembler à la magie.
Donc les frontières entre la science-fiction et la fantaisie sont mouvantes. En fait, une partie de la meilleure science-fiction est archéofuturiste : combinant la haute technologie avec les valeurs et les formes sociales archaïques. Le paradigme de la fiction archéofuturiste est Dune de Frank Herbert.
Hyperborean Home est aussi archéofuturiste. Les Plus Clairs peuvent vivre sans utiliser beaucoup de technologie, parce qu’ils se sont concentrés sur la reproduction sélective – l’eugénisme, combiné à l’euthanasie pour les individus en surplus – pour améliorer le corps humain. Les Plus Clairs, comme les elfes de Tolkien, vivent des vies extrêmement longues. Ils sont extraordinairement forts et beaux. Ils sont résistants aux maladies et même aux radiations. Ils peuvent communiquer télépathiquement l’un avec l’autre et avec les animaux (les animaux domestiques ont aussi été spectaculairement améliorés pendant 3.000 ans).
Grâce à leurs améliorations biologiques, les Plus Clairs peuvent vivre sans utiliser toute la technologie que nous considérons comme indispensable. Mais nous apprenons aussi qu’ils récompensent néanmoins la recherche scientifique ainsi que le développement technologique permettant de faire des choses qu’ils ne peuvent pas encore faire sans aide. D’une part, les Plus Clairs se sont voués à éliminer toutes traces de l’Ordre Ancien technologique et à restaurer toutes les choses qu’il avait détruites, incluant d’innombrables espèces d’animaux et de plantes, qui ont été ramenées à la vie par des technologies de Jurassic Park. Les Plus Clairs ont aussi des machines volantes pour le transport rapide. Ils ont fait aussi de nombreuses recherches concernant les voyages dans l’espace. Mais les plus avancés parmi eux commencent déjà à expérimenter la télékinésie, qui rendra cette technologie inutile.
Les Plus Clairs sont gouvernés par les Voyants, 88 hommes et femmes d’âge avancé, avec une immense sagesse, et ayant des pouvoirs inhabituels. Ce sont fondamentalement des magiciens. Leurs politiques sont mises en œuvre par un ordre martial et religieux appelé le Seer Service – SS en abrégé.
Les Plus Clairs vivent en familles élargies, et leurs chiens font partie intégrante de leurs familles et sont leurs compagnons inséparables. Ils vivent en communautés agraires. Il y a peu de villes, et elles sont petites. Ils valorisent l’éducation. Ils sont végétariens et apparemment ne boivent pas et ne fument pas. Ils sont monogames et attachent beaucoup de prix à la modestie et à la discrétion sexuelles.
Les Plus Clairs sont intensément religieux. Ils vénèrent le Père de Tout et la Mère Nature. Ils croient que de temps en temps, le divin prend une forme humaine – un avatar – et entre dans le monde pour remettre les choses à leur place. Ils croient que quelques âmes au moins se réincarnent. Ils croient descendre d’une race qui se répandit dans le monde à partir d’une Patrie Hyperboréenne, et qui s’établit pendant un temps dans un endroit appelé Atlantide.
Quelle est la philosophie des Plus Clairs ? Qu’est-ce qui conduisit leurs lointains ancêtres à guider leurs descendants dans une telle direction, à créer un tel monde ? Les Plus Clairs sont les adeptes d’une figure connue seulement sous le nom de Témoin de la Nature. D’après les enseignements d’une figure connue sous le nom de Première Prêtresse, le Témoin de la Nature était un avatar divin qui entra dans le monde pour livrer bataille à l’Ordre Ancien, également connu sous le nom de Six Soixante-Six, et créer un Ordre Nouveau dans lequel l’humanité vivra en harmonie avec la nature. La philosophie du Témoin de la Nature est appelée naturel-sélectionnisme – NS en abrégé.
Les principaux ennemis du naturel-sélectionnisme sont connus sous le nom de Mauvais et d’« Hommes Urbains ». Les Mauvais pensent que l’homme ne fait pas partie de la Nature. Ils pensent aussi qu’ils sont les seuls vrais humains. Tous les autres mammifères à deux pattes sont de simples bêtes de somme. Ils croient que leur Dieu, qui ne fait pas non plus partie de la Nature, leur a donné la domination sur la nature et les autres hommes. En conséquence, ils ont institué un mode de vie impliquant l’exploitation de la nature et des autres hommes, incluant la promotion du mélange racial, par lequel ils espéraient rendre leurs bêtes de somme à deux pattes dociles et incapables de leur résister.
Les Mauvais basaient leur religion sur une chose connue sous le nom de Livre Noir. Plus tard, un avatar apparut parmi eux, Celui-qui-est-venu-Avant. Il tenta de les civiliser, mais ils le tuèrent. Puis un Mauvais connu sous le nom de Grand Trompeur déforma ses enseignements et en fit un instrument avec lequel les Mauvais empoisonnèrent et asservirent spirituellement le reste de l’humanité. Les Mauvais, cependant, ne survécurent apparemment pas à la chute de l’Ordre Ancien. Et la religion du Grand Trompeur a apparemment disparu parmi les Plus Clairs, complètement remplacée par le naturel-sélectionnisme.
Les Mauvais martyrisèrent aussi le Témoin de la Nature – le poussant au suicide –, mais son esprit ressortit de sa tombe, et avec l’aide de la Première Prêtresse, du Premier Disciple (qui mourut aussi en martyr), et d’autres, le naturel-sélectionnisme devint une foi militante contre le temps qui, finalement, par tous les moyens nécessaires, amena la chute de l’Ordre Ancien avant que les Mauvais puissent réaliser leur plan de détruire complètement les Plus Clairs.
Je n’en dirai pas beaucoup plus sur l’intrigue de Hyperborean Home qui peut être pressentie d’après la couverture du livre : un mal ancien s’est apparemment réveillé, menaçant la survie du monde. Ainsi les Plus Clairs et toutes les autres races de la terre, ainsi que des membres du royaume animal – incluant quelques créatures géantes qu’on croyait être mythiques – doivent s’allier pour vaincre le mal pour toujours.
Si l’on y réfléchit bien, cela ressemble beaucoup à l’histoire du Seigneur des Anneaux, sans en être forcément dérivé (à ce niveau de généralité, il n’y pas tant d’histoires que cela, de toute façon). Croyez-moi, si vous aimez Tolkien, vous trouverez difficile de résister à ce livre.
Hyperborean Home est une réussite remarquable. Il est imaginatif et bellement écrit, avec un récit captivant. Le livre est aussi conçu d’une manière attractive et bien présenté, et je suis très difficile sur ces choses-là.
Il n’est cependant pas sans défauts.
D’abord, les éléments didactiques pourraient être mieux intégrés dans l’histoire. Les leçons sur la nature de l’Ordre Ancien sont un peu longues, et pédagogiquement elles commencent par un sujet très étrange : des pratiques comptables ! Un point de départ bien plus dramatique et logique aurait été les leçons sur le Livre Noir des Mauvais, qui est introduite dans la salle de classe avec un garde SS et seulement touché avec des gants, ses pages tournées avec des palettes en bois. Les leçons de comptabilité auraient sûrement pu être placées dans un appendice (le roman lui-même fait 317 pages, avec 70 pages d’appendice à la fin – un peu comme Tolkien, d’ailleurs).
Ensuite, il y a un manque d’équilibre stylistique. Les premiers chapitres, qui je trouve très captivants, ont un rythme tranquille et sont remplis de description détaillées. Cela me rappelle souvent Ernst Jünger à son meilleur (mais malheureusement, même à son meilleur Jünger peut être quelque peu ennuyeux). Les chapitres du milieu s’enlisent dans des leçons didactiques. Les derniers chapitres ont un récit d’un rythme beaucoup plus rapide, mais le style ressemble moins à de la littérature de fantaisie nuancée, et ressemble plus à de la fiction d’aventure populaire. Un meilleur modèle pour un tel écrit détaillé aurait été l’Iliade (le père de toutes les émissions sportives, entre autres choses).
Finalement, l’attitude des Plus Clairs concernant la sexualité, incluant leur horreur exagérée de l’homosexualité, a beaucoup plus à voir avec le Livre Noir des Mauvais qu’avec notre propre histoire et culture authentique.
Mais ce sont des arguties mineures quand on les compare aux qualités de ce livre remarquable. On doit aussi prendre en compte le fait qu’il s’agit apparemment du premier roman de l’auteur. J’espère qu’il sera le premier d’un grand nombre : non seulement d’autres romans de Farnham O’Reilly, mais d’un genre et d’une école littéraire complètement nouveaux.
J’aurais souhaité que Counter-Currents ait publié ce livre, et en tant qu’éditeur, c’est l’un des plus grands compliments que je puisse lui faire. Donc qu’attendez-vous ? Commandez votre exemplaire [en anglais] aujourd’hui.
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