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La tragédie a ses obligations
Dessin de Harold Arthur McNeill
627 mots
Original en anglais ici
Note de l’éditeur:
Dans les années 1920 et 30, Robinson Jeffers était l’un des poètes américains les plus estimés et les plus appréciés des critiques. Cependant, en 1948, sa réputation publique et critique entra dans un déclin rapide et irréversible après la publication de The Double Axe and Other Poems [La Double Hache et autres poèmes] (New York: Random House, 1948), qui contient un certain nombre de poèmes sur la Seconde Guerre mondiale et ses suites, des poèmes qui étaient fortement critiques vis-à-vis des Alliés et qui exprimaient une claire sympathie pour les puissances de l’Axe vaincues. L’éditeur de Jeffers, Random House, exigea que dix poèmes soient exclus du recueil et publia même un désaveu politique sur la couverture du livre.
« La tragédie a ses obligations » est l’un des poèmes supprimés, et on voit facilement pourquoi. Ecrit en juin 1943, il est adressé à Adolf Hitler, qui est dépeint comme un héros tragique qui « voulait bien faire et causa le malheur », et dont les erreurs – négliger de pousser son avantage contre l’Angleterre, puis envahir la Russie – avaient déclenché le mouvement menant à sa chute inévitable. Jeffers prédit le suicide de Hitler et lui recommande de mourir avec dignité et de faire de son mieux pour entraîner ses ennemis dans sa chute.
Je recommande vivement The Double Axe, mais assurez-vous de trouver l’édition qui inclut les poèmes supprimés. Jeffers est un grand poète, quel que soit son sujet, mais lorsqu’il s’attaque à la plus grande tragédie de notre temps, la pleine mesure de son génie apparaît. Ces poèmes, de plus, ne sont pas « simplement politiques », car la politique de Jeffers est incluse dans sa philosophie générale de l’« inhumanisme », c’est-à-dire son rejet de l’anthropocentrisme en faveur d’une attitude centrée sur la vie et le cosmos, qui fournit un fondement pour sa politique ainsi qu’une « écologie profonde » – un point de vue qui est très proche d’un autre livre écrit durant la dure période de l’après-Seconde Guerre mondiale : le livre de Savitri Devi, Impeachment of Man.
Juin, 1943
Si vous vous étiez jeté un peu plus hardiment dans le flot de la fortune
vous auriez conquis l’Angleterre ; ou durant le ralentissement,
moins audacieusement, vous n’auriez pas aventuré votre main droite en Russie :
voici les deux fantômes ; ils se tiennent auprès du lit
et poussent un homme à se lacérer lui-même. Le reste est fatal ;
chaque jour un nouveau désastre, et pour finir Vae Victis,
cela signifie Weh den Gesiegten. Voilà l’essence de la tragédie,
avoir voulu bien faire et avoir causé le malheur, et regarder le Destin,
tout de pierre, approcher.
Mais la tragédie a ses obligations. Un choix
se présente à chaque homme quand ses jours s’assombrissent :
être tragique ou être pitoyable. Vous ne devez rien faire de pitoyable.
Le suicide, que sans doute vous envisagez,
n’est pas suffisant, le suicide est pour les boutiquiers en faillite.
Vous devriez être Samson, le Samson aveugle, écrasant tous ses ennemis,
c’est-à-dire l’Europe, l’Amérique, la moitié de l’Asie, dans sa chute.
Mais vous ne le pouvez pas ; et le récit est hébreu.
J’ai vu un faucon avec une aile brisée, immobilisé dans sa fange,
impuissant, captif en cage, avec des yeux dédaigneux,
froids et indomptables, attendre la mort. Il n’y avait rien de pitoyable,
aucune déchéance, mais un défi éternel.
Ou la terreur des bergeries, un loup gris et farouche, pourchassé tout le jour,
blessé, terrassé à l’arrivée du crépuscule –,
comme il meurt grandement. La meute l’entoure en hurlant, sans s’approcher,
la tête se relève, les grands crocs font un rictus, les chasseurs
admirent leur victime. C’est comme cela que vous devriez finir
– pour ceux qui suivent les prophètes [*] vous mourriez comme un chien –,
comme un loup qui a perdu la guerre.
[*] Les prophètes abrahamiques, bien sûr. (NDT)
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