À la recherche des démons:
Les films de la Résistance Afrikaner

EugeneTerreblanche [1]2,945 words

English original here [2]

The Leader, His Driver, and the Driver’s Wife et His Big White Self [1]

The Leader, His Driver, and the Driver’s Wife a été filmé en 1994 avant la prise de contrôle de l’Afrique du Sud. Sa suiteHis Big White Self, a été filmée quinze ans plus tard. Les deux documentaires ont été officiellement diffusés sur la chaîne de Télévision publique britannique Channel 4.

Le sujet des deux films est le dirigeant de la résistance boer Eugene Terre Blanche (1941-2010), fondateur avec six autres personnes de l’AWB (Afrikaner Weerstandsbeweging ou Mouvement de Résistance Afrikaner) en 1973. Le nom “Terre’Blanche” est d’origine française protestante, comme le sont un grand nombre de noms Afrikaners, rappelant les réfugiés protestants français qui s’installèrent au Cap au début du XVIIème siècle en même temps que les Néerlandais après avoir fui la persécution catholique en France.

À cause de la réticence de Terre Blanche à jouer au pigeon, le réalisateur a fini par faire de son assistant (“le chauffeur” selon la terminologie rabaissante de Broomfield) J. P. Meyer et sa femme très enjouée Anita, une infirmière, les sujets centraux du film. C’est seulement en y prêtant une attention soutenue que l’on réalise que Meyer est une figure importante de l’aile paramilitaire de l’AWB.

Nick Broomfield [3]

Nick Broomfield

Le réalisateur et le producteur des deux films est un documentariste Nick Broomfield (1948 –), le fils d’un célèbre photographe de Londres Maurice [4] Br [4]oomfield [4]  (1916–2010) et de sa femme Sonja Lagusova. Nick Broomfield est célèbre pour avoir inventer le format dans lequel un réalisateur polémiste est tout autant présent que son sujet. Son travail a fortement influencé Michael Moore, Jon Ronson, Louis Theroux, et Morgan Spurlock, un groupe connu collectivement sous le nom Les Nouvelles [5]É [5]gotistes [5] (The New Egotists).

Broomfield travaille avec une équipe minimale, lui-même et un ou deux caméramans. Il est souvent filmé (comme ici) en train de tenir la perche du son. Son film le plus connu est Kurt & Courtney(1998), sur les chanteurs de rock Kurt Cobain et Courtney Love.

The Leader, His Driver, and the Driver’s Wife (1991, British) 1 hr. 20 mins.

Il est utile de garder à l’esprit en regardant ce film, qu’il a été tourné juste quelques années avant la destruction mondialiste de l’Afrique du Sud, à une époque où tout était dans l’air. Les conditions de la menace raciale maximale envers les descendants des fondateurs de la Première Nation mondiale étaient palpables, et la réaction des Blancs – les Boers, Broomfield, et les Blancs du monde entier – est la réponse maximale qu’ils purent rassembler face à la débacle imminente.

Le film parle des tentatives soi-disant infructueuses d’obtenir une interview avec le chef de l’AWB Terre Blanche (en fait, il sabote sciemment ses propres opportunités).

À travers des séries d’insultes minables et sans importances, que soit il omettait, ou plus probablement, ne filmait jamais (voilà pour la vérité” dans cinéma vérité), Broomfield réussit finalement à provoquer les tempéraments de Terre Blanche et de J.P Meyer tous deux face caméra. Sans doute, il souhaitait également un peu de violence (pas trop!) mais en cela il a échoué. Le mieux qu’il ait pu glâner finalement, fut de se lever au beau milieu d’un grand meeting de l’AWB et d’enjamber la barrière vers la plateforme de l’orateur pendant que son équipe filmait en cachette, forçant le service de sécurité à se saisir de lui. Cet ersatz d’incident fournit ensuite une des séquences d’ouverture du film.

Broomfield utilise la difficulté des Boers avec l’anglais, une seconde langue pour eux, pour se moquer d’eux comme de stupides racistes. (Inutile de dire, que ni lui ni son équipe ne savent parler l’Afrikaans.)

Le jeune fils de Meyers est montré en train de tirer innocemment son pistolet BB plusieurs fois, et Broomfield ricane devant la mère du garçon, “Quand même, il fera un bon tireur.” Anita répond doucement, “Il est juste un garçon normal. Les garçons aiment jouer avec les fusils.”

Tout le long du film, il y a des images de Noirs stéréotypés. Dans une scène, on montre aux spectateurs des images vues d’extérieur des maisons d’un voisinage blanc de classe moyenne (c’est à dire, l’injustice raciale) avec l’assurance que personne en train de regarder ne ruminera sur les styles de vie de Broomfield et des dirigeants de Channel 4 en Grande Bretagne. Après tout, cela exigerait une pensée autonome de la part des “démocrates” bien à l’abris avec leur gros culs avachis devant la télé. Un autre signe de la personnalité de Broomfield (ou de son manque) sont ses tentatives répétées, souvent réussies, de piéger ses sujets parlant l’Afrikaans et naïfs vis à vis des questions juridiques, à faire des déclarations compromettantes face caméra qui pourraient les envoyer en prison, détruire leurs vies, et les vies de leurs familles, et déchirer ou détruire leur mouvement. Une telle conduite est caractéristique des journalistes qui “enquêtent” sur des individus politiquement incorrects. Broomfield et ses collègues ne sont pas des professionnels objectifs qui font leur boulot, mais des rouages ambitieux, idéologiquement motivés d’une machine politique.

Peut-être que le point culminant du film, si on peut appeler ça de cette manière, est le moment où Broomfield filme J.P Meyer d’une humeur profondément déprimée après que Piet Rudolph, un Boer à la Tommy Tarrants, ait renoncé à ses convictions en prison et appelle maintenant les Blancs à livrer leurs fusils au gouvernement.

“J’en ai assez de l’AWB,” dit un J.P désenchanté, qui démissionne de son poste auprès de Terre Blanche. “Mon esprit a été brisé quand j’étais en prison. Je ne ressens plus rien du tout. Je suis malade et fatigué. Êtes-vous satisfait maintenant ? Peut-être que si vous avez de la place pour moi en Angleterre, j’y déménagerais.” Quand J. P. loue Anita comme étant “une bonne épouse,” Broomfield l’insulte, en disant, “J’ai toujours eu le sentiment que c’était Anita qui portait la culotteI.” (Si c’est le cas, il ne l’a jamais filmé, ce n’était pas compatible avec son manque de personnalité.)

Tout cela montre une image très acerbe de comment les gouvernements anti-blancs, et racistes, brisent l’esprit blanc, puisque J.P Meyer est un homme exceptionnellement engagé.

Dans le film original de 1991, Broomfield accuse la journaliste sud-africaine blonde et ancienne mannequin Jani Allan d’avoir couché avec Terre Blanche.

L’accusation de Broomfield poussa Allan à intenter un procès en diffamation à Channel 4. Le tribunal statua en faveur du diffuseur, mais “l’affaire” Broomfield semble avoir été fictive. (Même l’ex-mari Even Allan, un des Juifs les plus riches d’Afrique du Sud, a témoigné en sa faveur, en déclarant qu’elle n’était ni raciste ni antisémite.) Donc tellement d’évènements étranges ont été associés avec l’affaire que cela peut suggérer une magouille officielle. Les médias ont fait leurs choux gras de l’affaire, créant une énorme publicité au film de Broomfield.

Ce qui reste de tout ceci, cependant, est sous-entendu sous la forme de plans coupés dans le bureau vide de Terre Blanche avec des photographies du dirigeant et de Allan (séparément), mais sans les accusations liées. En effet, Allan n’est même pas identifiée. (Dans la suite de 2006 cependant, Broomfield répète son accusation.)

Malgré tous les efforts de Broomfield, Terre Blanche émerge comme un dirigeant fort, capable, charismatique. (Le réalisateur incorpore délibérément les scènes de Terre Blanche, excellent cavalier, en train de perdre le contrôle de sa monture dans une parade, afin de le rendre insignifiant et soupe au laid par des provocations sournoises, invisibles, etc…)

En parlant en Afrikaans, le style oratoire de Terre Blanche rappelle celui d’Hitler, une ressemblance accentuée par la bannière de l’AWB avec son triskellion de trois sept noirs dans un cercle blanc sur un fond rouge évocateur du célèbre Nationalflagge de l’Allemagne.

La meilleure critique que l’on peut apporter au film est qu’il fournit de brefs aperçus du rude veld sud-africain, des petits quartiers généraux de l’AWB à Ventersdorp au Transvaal (divisé maintenant et renommé Gauteng, Limpopo, Mpumalanga, et les provinces du Nord Est), et de son unité paramilitaire et de son camp d’entraînement.

Nous voyons et entendons aussi Eugene Terre Blanche et obtenons un vague aperçu de la sociologie des gens impliqués dans l’AWB. En 1991, cette dernière avait une distribution en âge plutôt bien distribuée, pas essentiellement des vieux.

Le racisme des fidèles de Terre Blanche, dirigé contre les Noirs, était comparativement peu sophistiqué. À un moment, J.P Meyer recommande un livre sur les Illuminati et le CFR pour l’édification de Broomfield. Tôt dans le film, il annonce au réalisateur, “Tu es mon frère. Tu fais partie de mon peuple”— une grave erreur. Bien que ce soit racialement vrai (je présume que Broomfield n’est pas Juif), ce n’est pas vrai émotionnellement, psychologiquement, ou idéologiquement (= religieusement).

Dans l’ensemble, ce film, facilement le plus connu des deux, est une perte de temps. Sa principale vertu est de rendre la suite bonne. Je me demande si mon opinion de His Big White Self aurait été aussi élevée si je n’avais pas vu The Leader . . . immédiatement avant.

His Big White Self (2006, British) 1 hr. 33 mins.

His Big White Self est beaucoup plus riche et plus nuancé que son devancier au point qu’il n’y a pas de comparaison possible. Je le recommande.

Ce n’est pas que le racisme de Broomfield ait disparu ou se soit modéré. Loin de là. Mais maintenant il ne s’en cache pas, il porte ce qu’il pense sur lui. Le rythme traîne réellement pendant 20 à 25 minutes au milieu du film quand la propagande noire est exposée beaucoup trop lourdement. Broomfield est hyperconventionnel. Il est la preuve vivante que le racisme est éternel – la seule chose qui change est qui le dispense et qui le reçoit.

L’amélioration radicale dans la présentation est sans aucun doute due à la réévaluation de la situation politique sud-africaine par Broomfield et Channel 4. En 1991, malgré avoir tourné en dérision Terre Blanche et les membres d’AWB comme étant des abrutis pour ses employeurs britanniques, les vrais opinions de Broomfield et de ses patrons étaient clairement l’inverse.

Mais aujourd’hui, comme il s’en vante sur son site internet [6], “Les Afrikaners ruraux sont des marginaux de la nouvelle Afrique du Sud arc-en-ciel, qui peuvent maintenant être ignorés, molestés et détestés en toute sécurité. Ils peuvent être négligés puisqu’étant au final quantité négligeable.” Les ombres de ses ancêtres anglais avec leurs massacres et les camps de concentration pour Afrikaner!

Broomfield retourne en Afrique du Sud et met à jour l’histoire du chef, de son ancien bras droit J.P Meyer, et de la désormais ex-femme de J .P Meyer, Anita.

Cette fois ci Broomfield fournit la narration, qui améliore grandement les choses malgré son côté tendencieux. (Il y avait peu de narration dans le premier film.) De nombreuses images couvrent les évènements politiques d’Afrique du Sud pendant les années d’intervalle, surtout les exploits de l’AWB, qui n’est plus présentée comme une bande comique et peu significative de racistes marginaux. Malgré l’intention de Broomfield, elle est fréquemment inspirante.

Des images excitantes des évènements majeurs de l’histoire de l’AWB y sont montrées, y compris la bataille de Ventersdorp lorsque le traître blanc F.W De Klerk défia Terre Blanche sur ses propres terres, la prise du Kempton Park World Trade Center en 1993, et les violences à Bophuthatswana l’année suivante.

En lien avec cette dernière, Broomfield interviewe le Général Constand Viljoen, ancien chef de la Force de Défense Sud-Africaine et plus tard chef du Volksfront Afrikaner, un corps de référence pour les groupes de droite comprenant l’AWB.

On y montra des extraits de l’ancien film de Broomfield avec des scènes d’illustration. Il y eut même des extraits du film nationaliste en noir et blanc de 1938 Bou van ‘n Nasie [7] (la construction d’une nation) (1938), et du héros sud-africain assassiné Hendrik Verwoerd, assassiné en 1966 après plusieurs tentatives d’assassinat ratées. Nous apprenons pour la première fois que Terre Blanche en tant que jeune officier de police sud-africain était membre du personnel de sécurité du Premier Ministre B.J Vorster, “emprisonné en tant que Nazi pendant la Seconde Guerre Mondiale.” Malgré le radicalisme de sa jeunesse, Vorster à partir des années 1960 mena une politique fatalement anti-blanche, ce que Terre Blanche et beaucoup d’autres ont rapidement compris. Les assassins de Verwoerd ont eu ce qu’ils voulaient avec Vorster.

Un fait très important que Broomfield exhume avec les explications les accompagnant, est que pendant l’apogée de l’Apartheid, l’Afrique du Sud jouissait du soutien des États Unis, de la Grande Bretagne, et d’autres pays européens et d’autres dans le monde entier, aussi bien que des multinationales comme IBM qui y faisaient des affaires.

La leçon est que les gouvernements et les entreprises privés ne conspiraient pas afin d’éliminer la race blanche. Ce fut le travail d’éléments très différents. Les gouvernements et les entreprises sont depuis devenus des agents motivés du génocide, mais ils n’ont pas inventé le programme.

Alors que l’ex-femme de J.P s’est largement adaptée au nouvel ordre racial, J.P Meyer et Eugène Terre Blanche étaient faits d’une toute autre étoffe. Tous deux émergent comme des figures plus complexes et intéressantes qu’ils ne l’avaient paru la première fois. J.P surtout, gagne le respect du spectateur, et Terre Blanche également, bien que ce dernier reste plus énigmatique à cause de l’hostilité du réalisateur envers lui et du manque d’accès à lui. J.P et, on suspecte, Terre Blanche, sont restés largement droits dans leurs bottes. (Cependant, l’évaluation que fait J.P de Terre Blanche, qu’il connaît bien, était, “Il s’est adouci.”)

Près de l’apogée du film, un Broomfield apeuré arrange une interview avec Terre Blanche à sa ferme près de Ventersdorp. Il ment sur son identité afin d’obtenir l’interview, que le dirigeant ne lui aurait jamais accordé, si il savait qui était Broomfield. (Parmi d’autres indignités, Broomfield l’impliqua dans l’affaire Jani Allanet l’entraîna dans le procès en diffamation qui s’en suivit à Londres.)

Ici le Broomfield familier du premier film réémerge, avec sa fausse flatterie et son obséquiosité sournoise, tout en étant impatient de causer du tort à sa victime. Il y a aussi un extrait de cela dans la scène d’ouverture, quand lui et son groupe envahissent la maison de J.P sans frapper et filment Meyer à moitié nu dans sa salle de bain malgré les protestations de ce dernier – la même méchanceté de gamin attardé qui a fatalement coulé The Leader . . .

Il vaut le coup cette fois, cependant, pour les images du vieux lion dans ses derniers jours. Nous voyons Terre Blanche à la maison, l’intérieur de sa maison, et à un service d’Église le Dimanche donner un discours enflammé en Afrikaans.

Un film qui en vaut la peine. Voyez-le si vous pouvez.

Et plus tard . . .

Avant la chute de l’Afrique du Sud, l’AWB opérait comme une organisation paramilitaire. Aujourd’hui, elle est un groupe politique sécessioniste dédié à la création d’une République Boer-Afrikaner indépendante (Volkstaat/Boerestaat) sur une portion de l’Afrique du Sud. Depuis sa fondation en 1973, il est clair que ce projet était dans l’air et que Terre Blanche est resté cohérent.

Le 3 avril 2010, Terre Blanche a été assassiné dans son lit dans la maison à Ventersdorp visible dans His Big White Self, battu avec des tuyaux – si horriblement “qu’il ne ressemblait plus à Eugène”— et tailladé à mort avec des machettes par deux jeunes noirs, l’un 15 ans et l’autre 21, peu après que le chef de la ligue de jeunesse de l’African National Congress ait chanté une chanson “Tuez le Boer.”

Le même dirigeant de l’ANC, Julius Malema – encore au pouvoir – a appelé à l’élimination des forces “contre révolutionnaires”, prôna l’expropriation des terres agricoles des fermiers blancs pour les donner aux Noirs, et rendit visite au dictateur du Zimbabwe Robert Mugabe pour interconnecter le socialisme et “la réforme agraire.” À son retour il annonça que Mugabe et ses “vétérans de guerre” assisteraient l’Afrique du Sud dans ses “transferts de terre.” Un des tueurs accusés du meurtre de Terre Blanche était Zimbabwéen.

Il est peu évident de savoir si les suspects ont jamais été puni. Les membres de l’ANC se sont montrés en grand nombre pour soutenir les meurtriers présumés, pour chanter des chansons communistes et, sans doute, intimider le juge.

Un élément extraordinaire du meurtre brutal fut le fait que les sous-vêtements de la victime ont été retirés, montrant ses parties intimes. Avec une parfaite maîtrises des préjugés en vigueur, les accusés prétendirent improprement que la victime assassinée les avaient sodomisés. Cette diffamation a été diffusée avec hâte dans la presse internationale. La divulgation du mensonge [8] elle, ne l’a pas été.

Il y avait beaucoup de parallèles étranges entre le meurtre de Terre Blanche et le meurtre brutal de l’avocat racialiste Richard Barrett au Mississippi deux semaines plus tard.

Les victimes blanches étaient nées à deux années d’intervalle dans des sociétés traditionnelles, ségrégées, sur lesquelles on a pris le contrôle, et qui pratiquent mainenant la discrimination et le génocide. Ils ont tous les deux été assassinés par des jeunes noirs d’une manière particulièrement sordides, soi-disant sur des disputes de salaire : (“Le corps de Barrett avait de multiples blessures au cou et des traumatismes légers à la tête ; 35% de son corps avait été brûlé.”)

Les deux meurtres sont immédiatement sortis du regard de l’opinion publique, avec presque aucune enquête ou commentaire. Le destin juridique des deux tueurs est difficile à déterminer, et les reportages de la presse pouvaient avec peine dissimuler leur jubilation intense.

Dans les deux cas, les meurtriers ont avancé l’homosexualité de la part des victimes comme leur excuse. Le tueur de Barrett n’a pas été condamné pour crime de haine, le shérif du comté affirmant même que le meurtrier n’a pas été motivé par la race ! Cependant si le Noir a vraiment tué Barrett dans un accès de rage après qu’il lui ait fait des avances, comme il l’a affirmé, cela ferait de lui un meurtrier homophobe, le perpétrateur d’un crime de haine comme les tueurs de Matthew Shepard.