Transcription de l’interview de Greg Johnson par Lana Lokteff

Fortunato Depero, Lightning Composer, 1926 [1]

Fortunato Depero, Lightning Composer, 1926

9,384 words

English original here [2]

Note de l’auteur:

Le texte suivant est une transcription par V. S. de mon interview par Lana Lokteff sur Radio 3Fourteen on Red Ice Creations, que vous pouvez écouter ici [3]. J’ai ajouté des ponctuations et des sauts de paragraphes pour une meilleure clarté, et j’ai supprimé les bavardages inutiles. 

Lana Lokteff : Hello, Mesdames et messieurs. Mon invité aujourd’hui, Greg Johnson, est le rédacteur-en-chef de Counter-Currents Publishing et de son journal et webzine, North American New Right. Il est l’auteur de Confessions of a Reluctant Hater [4] [Confessions d’un « haineux » malgré lui] et aussi de New Right vs. Old Right [5] [Nouvelle Droite contre Vieille Droite], sur lequel nous allons nous concentrer durant l’heure qui vient. Nous aborderons un grand nombre de sujets et nous discuterons du message de la Nouvelle Droite Nord Américaine. Et, bien sûr, s’il y a une Nouvelle Droite il doit y avoir une Nouvelle Gauche. Il distinguera en quoi les deux diffèrent aujourd’hui.

Greg exprime sa vision de l’ethno-métapolitique européenne et la distingue du fascisme et du national-socialisme. Qu’est-ce que l’ethno-nationalisme et comment peut-il permettre la paix pour tout le monde ? Nous poserons aussi la question que les gens évitent : l’inégalité humaine est-elle une si mauvaise chose ? Ensuite, Greg expose quelques principes de base pour créer un mouvement croissant, résiliant et réseauté d’Européens militants qui partagent le désir de se séparer de notre société décadente actuelle pour construire une nouvelle république avec une conscience saine pour défendre notre peuple.

A la fin, nous discuterons d’un chapitre du livre de Greg, [un chapitre] intitulé « The Perils of Positive Thinking [6] » [Les périls de la pensée positive]. Il explique pourquoi en fin de compte  la pensée positive ne peut pas nous sauver de la condition où nous sommes, à la fois métaphorique et littérale.

Greg, merci d’être ici.

Greg Johnson : Merci de m’avoir invité.

LL : Bien, je visite régulièrement et j’apprécie grandement votre site web Counter-Currents, et je suis curieuse au sujet de votre conversion au nationalisme, donc dites-nous comment cela est arrivé pour vous.

GJ: Eh bien, j’ai traversé un processus, un long processus – principalement basé sur la lecture et l’observation des choses autour de moi – j’ai d’abord été un libertaire quand j’étais un simple écolier puis je suis devenu plus conservateur à la fin de mes années de scolarité, et ensuite, quand je suis entré en troisième cycle, j’étais un conservateur. J’ai lu beaucoup de textes néoconservateurs. The New Criterion était l’une des publications auxquelles j’étais abonné. J’étais abonné au Commentary principalement parce que j’aimais la haute qualité intellectuelle des écrits néocon. En termes de politique, j’étais davantage paléo-conservateur, je suppose, mais j’aimais les écrits néoconservateurs. Je n’ai jamais pu supporter National Review. Je ne pouvais même pas la regarder. C’était un magazine tellement moche. Stupide, aussi.

Quand je suis entré en troisième cycle, fondamentalement j’ai commencé à comprendre que, avant tout, nous ne sommes pas seulement des êtres humains universels, que nous avons des identités ethniques spécifiques. Bien sûr, le projet libéral et le projet libertaire ont une prémisse basée sur l’idée qu’il n’existe que cette humanité universelle. Nous sommes ces porteurs de droits universels. Nous sommes fondamentalement fongibles et interchangeables. Partout où nous allons, nous sommes les mêmes. Cette idée, je pense, est fondamentalement fausse. Elle va de pair avec cette idée des Lumières qu’en fin de compte nous pouvons nous entendre avec tout le monde par des appels à la raison, par des appels à la nature, alors qu’en réalité je pense que dans le domaine de la politique vous finissez par baser votre argumentation sur l’identité.

Dans les débats politiques vous revenez à un principe comme celui-ci : voilà ce que je suis. C’est seulement avec cela que je suis à l’aise, et je ne peux pas en démordre. En d’autres mots, la politique en revient finalement à des appels à l’identité et à être fidèle envers vous-même. Et puisqu’il existe de nombreuses identités différentes, de nombreux groupes différents, si vous avez des appels non-négociables à l’identité vous allez avoir des conflits.

L’idée des Lumières est que nous pouvons résoudre tous les conflits parce que la raison est une, et que la vérité est une, et que la réalité est une. Donc nous pouvons tous nous exprimer et parvenir à un consensus. Mais si dans le domaine des affaires pratiques vous revenez en fin de compte à des appels à l’identité, et si l’identité est plurielle, tout ce modèle de résolution des conflits est erroné. Par conséquent, nous ne vivrons jamais dans un monde où il y aura la paix et où il n’y aura pas d’ennemis. La seule manière de vivre dans un monde pacifique – ou de maximiser la quantité de paix dans le monde – est de permettre à des peuples différents ayant des identités différentes d’avoir leurs propres espaces où ils n’auront pas à discuter avec les autres, où ils n’auront pas à convaincre les autres, où ils pourront simplement vivre d’après leurs identités, d’après le mode de vie qui leur paraît naturel.

Cela est vrai aussi pour les individus. Essayez simplement de partager une salle de bain avec quelqu’un, ou de partager une chambre à coucher avec quelqu’un, et vous découvrirez qu’il y a des conflits. Mais ce conflit peut facilement être supprimé si vous n’êtes pas obligé de partager certains espaces.

Je crois que c’est Virginia Woolf qui disait qu’il y aurait autant de grands écrivains femmes que de grands écrivains hommes si elles pouvaient seulement avoir une chambre à elles.

Le nationalisme est fondamentalement l’idée selon laquelle nous avons tous un pays à nous où aller. Un endroit où nous pouvons nous retirer et être nous-mêmes et ne pas être jugés selon les règles de la raison universelle ou selon les règles différentes de nos voisins, mais où nous pouvons simplement nous détendre et être chez nous et être nous-mêmes.

Donc, je suis devenu un nationaliste quand j’ai compris qu’il existe certaines différences irréductibles entre les gens, et que celles-ci doivent être respectées et honorées, et que c’est la seule route vers un monde qui sera aussi proche de l’utopie que possible, où chacun aura un pays à lui.

LL : Bien dit. J’ai lu votre livre, New Right vs. Old Right, qui a été un grand plaisir pour moi, mais pour ceux qui entendent parler pour la première fois de la Nouvelle Droite, qu’y a-t-il de nouveau dans la Nouvelle Droite Nord Américaine et en quoi diffère-t-elle de la Vieille Droite et de la Nouvelle Droite Européenne ?

GJ : Eh bien, ce sont de bonnes questions. Avant tout, je dois dire que c’est dans les années 1970 que certains journalistes français qualifièrent fondamentalement Alain de Benoist de représentant de quelque chose appelé la « Nouvelle Droite ». Il n’a jamais été à l’aise avec ce terme. Ses partisans n’ont jamais été à l’aise avec ce terme. Ils toussent toujours et annoncent qu’ils ne sont pas à l’aise avec ce terme, et que c’est un nom que d’autres gens leur ont appliqué.

Personnellement, je vais simplement revendiquer ce terme [7]. En cela je mets mes pas dans ceux de Jonathan Bowden. Il revendiquait le terme « Nouvelle Droite ». Je pense que c’est un bon nom, parce que, avant tout, il est significatif lorsqu’on veut dire qu’on est de droite. Je pense que ce qui est essentiel dans la droite, c’est que nous croyons que l’inégalité humaine n’est pas toujours une mauvaise chose. La gauche est élitiste dans la pratique, mais selon leurs principes, selon leurs valeurs, ils sont antiélitistes. Ils sont égalitaires. Et je pense que c’est une différence essentielle entre la gauche et la droite.

Dans beaucoup de mes idées politiques, dans beaucoup de mes choix de style de vie, dans le genre de gens que je fréquente, dans le genre de cafés et de lieux où je vais, je suis très libéral. Cependant, concernant mon orientation de valeurs fondamentales je suis un droitiste, parce que je pense que l’inégalité est naturelle, qu’elle est normale, et qu’elle est bonne.

Maintenant, quelle est la différence entre la Nouvelle Droite et la Vieille Droite ? Je pense qu’en fait il faut parler de la différence entre la Nouvelle Gauche et la Vieille Gauche pour comprendre cela. La Vieille Gauche était totalitaire. Elle était militante. Elle était impérialiste. Et elle était certainement génocidaire. Nous parlons du communisme classique. Après la Seconde Guerre mondiale, quelque chose apparut qu’on nomma la Nouvelle Gauche. D’abord on l’appela marxisme occidental, mais ensuite « Nouvelle Gauche » fut le terme utilisé à partir du début des années 1960. C’était une alternative au modèle politique totalitaire. Fondamentalement, elle visait à faire avancer les valeurs de la gauche par des moyens différents. Au lieu de batailles dans les rues ou sur les champs de bataille dans le style de la Vieille Gauche, ils prirent une page d’Antonio Gramsci, le marxiste italien, et parlèrent d’atteindre l’hégémonie dans la culture.

Le marxisme classique affirme que la culture est un épiphénomène de l’économie et de la politique. Par conséquent, pour changer la culture vous changez le sub-niveau [= substructure]  politique et économique de la société. Alors que Gramsci disait : non, nous pouvons en fait changer la politique en changeant la culture, en changeant la manière dont les gens pensent et perçoivent le monde.

La Nouvelle Gauche a créé cet étrange phénomène que nous avons aujourd’hui d’une société oligarchique capitaliste de gauche. Nous avons une société capitaliste hyper-oligarchique. Et pourtant toutes ses valeurs dominantes sont de gauche, parce que la gauche, particulièrement après la Seconde Guerre mondiale, a mis une grande partie de son effort sur le changement de la culture, sur le changement des idées. Et ils sont parvenus à une sorte d’hégémonie [8] culturelle.

Je pense que la Nouvelle Droite a besoin de prendre une page à la Nouvelle Gauche. Nous devons reconfigurer notre projet de manière à ne plus imiter les modèles de la Vieille Droite. Beaucoup de gens de droite aujourd’hui ont en fait des modèles de la Vieille Droite. Ils veulent un parti politique militant en uniforme, centralisé, avec un principe du chef, et qui vise à créer une société totalitaire.

Ce que nous devons faire, c’est de déconstruire l’hégémonie intellectuelle et culturelle existante de la gauche, et nous devons faire cela par des moyens intellectuels et culturels, et nous devons construire une nouvelle hégémonie, une hégémonie droitiste qui fasse fondamentalement de la préservation de notre race un principe politique non-négociable dans tout le spectre politique. C’est le but, tel que je le conçois, de la Nouvelle Droite.

Maintenant, je dois dire quelque chose : la Vieille Droite était totalement légitime dans les tactiques qu’ils choisirent. C’était totalement légitime pour Hitler et Mussolini de choisir des organisations paramilitaires, la centralisation, et une variante militante de la politique du parti unique et totalitaire. Pourquoi ? Parce que c’était ce contre quoi ils combattaient. Ils combattaient contre les communistes, et le communisme était l’un des grands dangers auxquels notre civilisation a fait face, le plus grand danger depuis les invasions musulmanes et les Mongols et les Huns. Le communisme est l’une des pires choses qui soient jamais arrivées dans l’histoire humaine. Ils devaient le combattre, et ils devaient le combattre en utilisant ses propres moyens parce que la démocratie libérale n’était pas à la hauteur de la tâche. Donc, cela dit, je pense que c’était totalement légitime pour eux d’adopter les stratégies et les tactiques de leurs ennemis afin de les vaincre.

Cependant, l’ennemi a adopté de nouvelles stratégies et de nouvelles tactiques, et nous devons être simplement aussi souples et aussi flexibles. Nous devons garder les mêmes buts, et je pense que les buts de la Nouvelle Droite sont fondamentalement les mêmes que ceux de la Vieille Droite. Nous voulons une sorte de société organique qui soit ethniquement définie. Mais en même temps nous devons changer nos moyens d’y parvenir, afin de combattre efficacement de la manière dont nous sommes actuellement gouvernés, qui n’est pas par un totalitarisme dur mais par une sorte d’hégémonie totalitaire douce et intellectuelle que la gauche a créée dans notre culture aujourd’hui.

LL : Maintenant, si vous résumez le message de la Nouvelle Droite Nord Américaine, que diriez-vous ?

GJ : C’est une bonne question, et fondamentalement je dis que ce que nous défendons est  « la vérité, la justice et un beau pays blanc [9] ». C’est ce que nous voulons. L’ennemi défend des mensonges et l’injustice et le multiculturalisme. Ils veulent le mélange général et complet et faire une porcherie de chaque pays blanc qui existe. La correction politique, qui est le visage de la gauche aujourd’hui : à quoi cela se résume-t-elle fondamentalement ? Elle se résume à une sorte de théâtre moraliste du mensonge. La correction politique a fondamentalement deux aspects : un, de fausses excuses pour des groupes privilégiés, et deux, de fausses accusations de blâme dirigées contre nous, contre les Blancs. C’est une injustice. C’est un mensonge, et c’est une injustice, mais ce que nous défendons c’est la vérité.

Nous allons dire la vérité sur la race. Nous allons dire la vérité sur l’identité. Nous allons dire la vérité sur ce qui fait fonctionner une société.

Justice pour nous signifie traiter les gens de manière appropriée, selon leur nature. Ce n’est pas seulement traiter des gens égaux d’une manière égale. Il est injuste de traiter des gens inégaux d’une manière égale. Puisque tous les gens sont différents, notre idée de la justice se résume fondamentalement à traiter les gens de manière appropriée, et cela créera une sorte de société hiérarchique. Certains auront plus : ils auront plus de choses ; ils auront plus de responsabilités ; ils auront plus de renommée et de louanges. D’autres en auront moins. Mais nous ferons ce qui est approprié selon les véritables différences dans leur nature. Ce n’est pas seulement basé sur la naissance ou la richesse ou des choses comme ça.

Le troisième principe, le beau pays blanc, eh bien, c’est le but. Nous voulons créer un Etat ethnique [ethnostate]. Nous voulons créer de nombreux Etats ethniques. Par Etats ethniques, je veux dire, fondamentalement, des entités souveraines où des groupes ethniques distincts auront leur propre pays. C’est valable pour les Suédois, mais aussi pour les Piémontais ; et aussi pour les Siciliens. Il y a beaucoup de groupes ethniques différents qui n’ont pas leurs propres pays aujourd’hui. J’ai été un grand supporter de l’indépendance écossaise, et j’aimerais aussi voir le Pays de Galles devenir indépendant. Encore une fois, je pense vraiment que la meilleure solution aux conflits ethniques, et la meilleure manière de créer des conditions de paix et de progrès, est de créer des patries séparées pour tous les groupes ethniques blancs distincts et différents.

Aux Etats-Unis, nous avons plutôt une humanité blanche générique. Je pense que ce qui se passera peut-être aux Etats-Unis – et j’espère que c’est ce qui arrivera – c’est que les Etats-Unis éclateront en régions, probablement selon des juridictions existantes, selon des frontières d’Etats, ou des sous-frontières à l’intérieur des Etats. Ainsi, il pourrait y avoir de nombreuses régions blanches différentes en Amérique du Nord. Je pense que cela serait une bonne chose.

Donc, en tous cas, ce que nous voulons c’est la vérité, la justice, et un beau pays blanc. Beaucoup de beaux pays blancs. Pour parvenir à cela, nous pensons que nous devrons redéfinir les frontières, et que nous devrons déplacer des populations.

Je pense que l’une des pires trahisons de Nick Griffin dans le British National Party fut d’abandonner l’idée de rapatrier les non-Blancs hors d’Angleterre. Ces gens n’ont rien à faire ici. Absolument rien à faire ici. Et s’il a été possible d’amener ces gens ici par millions, il est possible pour eux de partir par millions. Il n’y a rien qui empêche de faire cela hormis le manque de volonté politique et de courage pour le faire, et cela pourrait être fait d’une manière complètement humaine [10]. Il n’y aura même pas besoin d’un programme gouvernemental géant [11]. La plupart de ces gens sont venus de leur plein gré. Ils peuvent partir de leur plein gré dès que nous dirons clairement que c’est ce que nous voulons et dès que nous créerons des incitations pour que cela arrive. Donc, encore une fois, avoir un beau pays blanc nécessitera de changer les frontières, et cela nécessitera de déplacer des populations.

Mais nous pensons que cela en vaut la peine, parce qu’en fin de compte si nous n’avons pas de Nationalisme Blanc notre race va s’éteindre [12]. La race blanche est sur la voie de l’extinction en ce moment même. Si les tendances actuelles continuent il ne restera plus de Blancs dans le monde, et la seule manière de vraiment empêcher l’extinction blanche est pour nous d’avoir nos propres patries souveraines.

LL : Maintenant, certains diront : « Oh, oh, n’est-ce pas du fascisme ou du national-socialisme ? », donc quelle différence faites-vous ici ?

GJ : Avant tout, je ne vais pas simplement dire : « Oh, non. Nous ne sommes pas comme ces gens horribles ! ». Nous sommes comme ces gens, et je ne pense pas qu’ils soient horribles. Je pense que le fascisme et le national-socialisme étaient des réponses totalement légitimes pour leur époque, et qu’ils contenaient aussi des choses de valeur permanente. En leur cœur, il y a l’idée de restaurer une sorte de société organique hiérarchique dans le contexte de la modernité, et je pense que c’est un but raisonnable. Il y a une critique du capitalisme, il y a une critique du libéralisme, il y a une critique de l’internationalisme et de la mondialisation. Toutes ces choses sont complètement valables, et je veux les maintenir. Je veux maintenir leur préoccupation concernant la race, spécifiquement les nationaux-socialistes allemands se souciaient beaucoup de cela. Les Italiens étaient un peu à la traîne. Je veux préserver leur préoccupation absolument importante concernant l’identification de la question juive, du problème juif. Cela doit être pleinement gardé à l’esprit. Donc, il y a beaucoup de choses chez ces gens avec lesquelles je suis d’accord et que je veux préserver.

Quelle est la différence ? Eh bien, comme je disais, je pense qu’à l’époque où ils combattaient contre le communisme totalitaire, impérialiste et génocidaire, ils adoptèrent des contre-mesures appropriées. Ils prirent un fusil pour un combat au fusil. Aujourd’hui, nous ne  sommes pas gouvernés par une gauche totalitaire dure. Nous sommes gouvernés par une sorte d’hégémonie [8] culturelle et intellectuelle totalitaire douce, et au lieu de prendre un fusil pour une bataille d’idées nous devons prendre des idées pour une bataille d’idées. Donc, c’est vraiment la différence.

Quel est le résultat tel que je le vois ? Ma vision est celle-ci : nous vivons dans une société où nous avons des choix formidables, et où les gens se sentent tout à fait libres. La personne moyenne se sent libre. Nous ne nous sentons pas libres parce que nous voyons les ficelles, n’est-ce pas ? La personne moyenne se sent tout à fait libre. Ils ont toutes sortes de choix possibles pour le dentifrice, la politique, etc. Il se trouve simplement que la gauche … et au cœur de la gauche, en fait, il y a la communauté juive organisée. Quand je parle de domination de la gauche, je parle en fait de la domination juive, de l’hégémonie juive. C’est la clé, le cœur de la gauche, et cela l’a toujours été. Ce que nous avons en Amérique aujourd’hui, c’est un large éventail d’options politiques, mais chacune de ces options politiques est soigneusement conçue pour qu’elle soit sûre pour les Juifs et favorable aux intérêts juifs.

Maintenant, je ne vois pas de raison de changer le système de base d’avoir de nombreux choix. Je veux seulement m’assurer que dès que la Nouvelle Droite atteindra le pouvoir, tous les choix politiques qui seront disponibles pour les gens seront sûrs pour les Blancs. Le génocide blanc, l’extinction blanche, la dégradation blanche seront enlevés de la table et ne seront plus une option pour quiconque dans tout le spectre politique. Vous ne pourrez simplement plus choisir cela, de même que vous ne pouvez pas choisir quelque chose qui mette en danger les intérêts juifs aujourd’hui. Je pense que les Blancs dans les pays blancs devraient être aussi sacrosaints que les Juifs le sont aujourd’hui. C’est fondamentalement le point final.

Donc, à quoi cela ressemblerait-il? Eh bien, cela ressemblerait beaucoup à aujourd’hui si cela ne tenait qu’à moi. Il y aurait beaucoup de choix. Il y aurait le pluralisme en politique. Mais derrière la scène, il y aurait un consensus qui s’imposerait à chaque candidat politique, qui travaillerait à créer une culture qui serait favorable aux intérêts blancs. Il y aurait beaucoup de désaccords. Les Blancs discuteraient toujours de l’avortement et des impôts et du féminisme et ainsi de suite. Mais ce serait simplement une discussion à l’intérieur des familles, fondamentalement. Nous aurions des désaccords dans les familles, mais il ne serait pas possible de faire entrer des étrangers comme alliés pour tenter de prendre l’avantage sur d’autres membres de sa propre famille élargie. Donc, c’est la fin de la partie telle que je la conçois.

Ce n’est pas une perspective si terrifiante, puisque les libéraux consentent aujourd’hui à vivre sous ce système. C’est simplement que c’est un système conçu pour les détruire ainsi que leurs valeurs et tout le reste d’entre nous. Je veux simplement me débarrasser de ce montage, pour ainsi dire. Je veux me débarrasser du préjugé anti-blanc et du préjugé pro-juif et faire pivoter le système afin qu’il préserve et rehausse nos intérêts.

LL : Oui, vous dites aussi pourquoi vous pensez que c’est important pour les Nationalistes Blancs d’adopter une stratégie élitiste et vous parlez aussi de diriger le message vers les classes professionnelles éduquées et au-dessus, pour former les masses. Pouvez-vous parler de cela ?

GJ : Avant tout, je ne veux pas agiter le drapeau de l’élitisme en premier lieu. Je pense que c’est plutôt une erreur. C’est nécessaire. Vous devez le dire dans certains contextes. Mais n’aurons jamais un mouvement politique puissant si nous nous promenons en disant : « Nous sommes élitistes ! Votez pour nous ! Votez pour le petit nombre ! ». Cela n’arrivera jamais, parce que la plupart des gens regarderont cela et diront : « Qu’est-ce qui est bon pour moi dans votre élitisme ? ».

Mon attitude concernant l’élitisme est qu’il est une conséquence inévitable de la justice. Et la justice, c’est chacun son dû. Donc, c’est pourquoi je dis « vérité, justice, et un beau pays blanc ». La justice est quelque chose que chacun veut. A moins que vous ne soyez mauvais, et alors vous ne voulez pas recevoir ce que vous méritez, pas vrai ? Mais la plupart des gens veulent être traités justement. Et la même loi pour le bœuf et pour le lion, comme dit William Blake, c’est de l’injustice. Donc, ce qu’il faut faire c’est d’avoir des lois qui traitent les gens égaux également et les gens inégaux inégalement. Aristote cela l’égalité proportionnelle. L’idée est que les gens devraient être inégalement proportionnés à leur véritable valeur. C’est le modèle que nous voulons, et cela signifie qu’il y aura des gens qui auront plus de responsabilités, de renommée, etc., selon leur valeur. Je pense que c’est important de garder cela à l’esprit. Ce que nous voulons c’est la justice, mais la justice conduira à la hiérarchie dans la société, et nous voulons nous assurer que ce sera une hiérarchie juste, à la place de la hiérarchie injuste qui existe aujourd’hui. Même si nous avons une société qui rend constamment un hommage de pure forme à l’égalité, c’est une société très stratifiée et très injuste.

Donc, comment l’élitisme s’accorde-t-il avec notre stratégie ? Eh bien, nous devons reconnaître que pour la plus grande part l’histoire est faite par des minorités. La plupart des gens n’ont pas le temps ou la compréhension ou l’éducation pour avoir un impact sur la société. La plupart des gens sont simplement entraînés par le petit nombre, par les élites. Cela a toujours été le cas. La meilleure sorte de situation pour un peuple est d’avoir une élite qui est organiquement relié à lui et qui veille à ses intérêts.

J’ai écrit un article pour Counter-Currents intitulé « Notes on Populism, Elitism, and Democracy [13] ». C’est en fait dans le livre New Right vs. Old Right. Ce que je dis clairement ici, c’est que je suis un populiste au sens où je crois que le seul système politique légitime est celui qui veille aux intérêts du peuple entier. Cependant, je dis aussi que le système politique qui veille le mieux aux intérêts du peuple sera celui où les dirigeants seront en moyenne meilleurs que les masses. La plupart des gens comprennent cela instinctivement. Nous voulons que nos dirigeants soient meilleurs que nous en moyenne, de même que nous voulons que nos médecins en sachent plus que nous sur la médecine, et que nos dentistes en sachent plus que nous sur les dents, et que le type qui installe notre nouvelle TV en sache plus que nous sur la TV. Nous reconnaissons que la compétence donne l’autorité, et nous voulons cela dans la politique et dans tous les autres domaines de la vie. Pourtant en même temps nous voulons que ces experts soient soucieux des intérêts de tous. Donc, c’est mon idée. Je pense que nous devons être populistes au sens où nous veillons aux intérêts de chacun, et élitistes au sens où nous reconnaissons que la meilleure façon de faire cela est d’avoir des gens qui sont en moyenne plus intelligents et qui ont plus de sens public dans les positions d’autorité.

Pour avoir cela, ce que nous devons faire maintenant est de créer cette élite. Notre race n’a pas de dirigeants. Il n’y a personne qui veille aux intérêts des Blancs. Les gens qui dirigent nos sociétés veillent aux intérêts des Juifs. Ils veillent à leurs propres intérêts. Ils veillent aux intérêts des riches. Personne ne veille aux intérêts des Blancs. Si nous voulons avoir une société où les intérêts blancs soient sacrosaints, nous devons avoir une caste dirigeante qui veille aux intérêts blancs. Et la seule manière de parvenir à cela est de commencer à attirer les gens aujourd’hui qui sont meilleurs que la moyenne en termes d’intelligence, de moralité, de sens public, de goût et ainsi de suite pour créer cette caste dirigeante dont nous allons avoir besoin tout au long de la route.

Donc, mon approche est fondamentalement de rechercher dans toutes les classes sociales existantes, tous les groupes blancs existants. Je lance un filet très large. Je veux trouver les meilleurs Blancs pour la cause, et je veux persuader les meilleurs Blancs de ma vision des choses et les faire écrire, penser, organiser, et devenir cette élite organiquement connectée qui fournira la caste dirigeante pour notre race. Parce qu’en fin de compte nous devrons reprendre politiquement le contrôle de notre destin, et pour faire cela nous devrons avoir les dirigeants pour faire cela. Donc, c’est mon but, et c’est pourquoi j’ai une préoccupation élitiste.

Par préoccupation élitiste je ne veux pas dire que je fais seulement appel aux gens éduqués. Je tente d’attirer les meilleurs de toutes les classes politiques, dans toutes les classes sociales, à tous les niveaux d’éducation. Il y a beaucoup de gens vraiment brillants qui ne sont jamais allés à l’université, et en fait quelques-uns des gens les plus brillants que je connais sont largement des autodidactes. Donc, je ne suis pas un snob au sens classe sociale du terme, bien que je reconnaisse que les gens avec une meilleure instruction et ayant plus d’argent ont plus de pouvoir dans la société. Mais je suis un snob au sens où je veux trouver les meilleurs quel que soit l’endroit où ils sont dans le système social actuel, et je veux les amener à ma vision des choses, parce que je pense que nous avons besoin d’une caste dirigeante qui prendra vraiment en compte les intérêts de notre race.

LL : Maintenant, vous écrivez aussi sur la nécessité de se concentrer sur la métapolitique et vous la comparez à la guerre occulte et les remarques que vous faites là-dessus sont (1) la propagande, et (2) l’organisation d’une communauté. Pouvez-vous parler de cela ?

GJ : La métapolitique est simplement un terme qui désigne les choses qui doivent être accomplies pour qu’il y ait un changement politique. Fondamentalement, je répartis la métapolitique en deux catégories. L’une est la bataille des idées, la propagande fondamentalement, et la seconde est l’organisation d’une communauté.

Il y a certaines idées qui doivent être établies dans l’esprit des gens si nous voulons vivre dans une société nationaliste blanche. Nous devons faire en sorte que les gens se soucient du danger qui menace notre race. Nous devons éveiller les gens au fait qu’il y a des problèmes plus grands que l’avortement et la prière à l’école et ce qui se passe au Moyen Orient. A savoir, que notre race est en train de s’éteindre. C’est aussi dur que cela, et nous devons être aussi inquiets au sujet de l’extinction blanche que certains sont inquiets pour les tigres du Bengale et les courses d’escargots et les grenouilles rares qui sont aussi en train de s’éteindre. Nous allons nous éteindre. Et quand la race blanche sera éteinte, toutes ces autres espèces s’éteindront aussi, parce que nous sommes les seuls qui nous soucions vraiment de les préserver. Donc, nous devons éveiller les gens au danger.

Nous devons éveiller les gens à leur identité. Nous devons faire en sorte que les Blancs se considèrent comme des Blancs, et se considèrent sans équivoque comme des Blancs. Donc, il y a aussi un élément moral là-dedans. Nous devons enseigner aux gens que c’est non seulement normal d’appartenir à un groupe, mais que c’est également juste de prendre le parti de votre groupe dans les conflits. Les Blancs ont perdu cette notion, et nous devons commencer à prendre parti pour notre propre camp, parce que nous vivons dans un monde de conflits ethniques.

Nous devons aussi avoir une idée de ce qui est faisable. Personne n’acceptera l’idée d’un Etat ethnique blanc si les gens pensent que c’est simplement impossible de le créer. Donc nous devons convaincre les gens que c’est possible. Donc, ce sont des idées métapolitiques qui doivent être exposées et établies, et elles doivent être propagées dans tous les groupes blancs, et nous devons avoir des moyens de propager ces choses et de les rendre attrayantes pour chaque groupe blanc, chaque classe d’âge blanche, chaque groupe ethnique blanc, chaque nation blanche, et ainsi de suite. Donc, c’est important. C’est l’aspect intellectuel de la métapolitique.

LL : Et c’est pourquoi la diversité politique parmi les pro-Blancs peut aussi être une bonne chose, n’est-ce pas ?

GJ : Les Blancs sont un groupe divers, et les pro-Blancs devront être capables de parler à tous les groupes différents. Donc plus il y aura de diversité parmi les pro-Blancs, plus nous aurons  de moyens de répondre à la diversité existante des groupes blancs, donc cela nous aide. Nous devrions faire bon accueil à cela. C’est une force. C’est vraiment une force.

Maintenant, l’aspect organisation d’une communauté de la métapolitique est fondamentalement l’idée que de simples idées ne suffiront pas. Nous avons besoin de communautés réelles parmi les Blancs. Je ne parle pas de partis politiques. C’est une question politique. Je parle de métapolitique. Je parle simplement de réseaux, de familles, de familles élargies, de tribus, de réseaux d’aide mutuelle, d’affaires dans le monde réel, et de choses comme ça. Nous devons penser en termes de sortir de l’internet, de nous établir géographiquement, et de construire des communautés réelles. Donc, voilà la seconde partie de la métapolitique.

Ma préoccupation principale, ce sont ces deux choses. Principalement la bataille des idées, parce que je suis seulement un type quelque part sur l’internet, donc c’est principalement ce que je peux faire. Cependant, l’une des choses que je tente de faire dans le domaine de l’organisation d’une communauté est de mettre en relation des gens que je connais et qui sont dans la même région mais qui ne se connaissent peut-être pas, et les faire se rencontrer, et tenter d’encourager des interactions réelles entre nos lecteurs. Counter-Currents est un nœud. Je fais circuler toutes ces informations, et il y a tous ces visiteurs. Quand les gens arrivent et disent : « Hé, j’aime ce que vous faites. Voici une donation. Voici une commande de livre ». Je regarde l’adresse, et je me dis : « Attendons une seconde. Je connais un autre type dans la même petite ville en Floride où vous êtes maintenant. Voulez-vous le rencontrer ? », et ils disent, « Oui, bien sûr ! ». Donc, je mets ces gens en contact, et soudain deux dissidents très solitaires ont quelqu’un à rencontrer pour le café.

LL : Oui, c’est super.

GJ : C’est un petit commencement, mais vous savez, le plus long voyage commence par un simple pas. Et aussi je voyage et je fais des discours occasionnels. Je rencontre des gens dans le monde réel. J’organisais des dîners, et à ces dîners je découvrais qu’il y avait quelques personnes dans la même ville, mais elles ne se connaissaient pas dans le monde réel, donc je m’assurais que chacun dans la salle levait la main et disait de quelle ville ils venaient. Je disais, « Hé ! Vous deux êtes de Pétaouchnock ! Vous devriez parler après le dîner et échanger vos cartes de visite ». Donc, j’ai fait ce genre de choses. J’aimerais en faire plus, mais, vous savez, il y a tellement d’heures dans une journée.

Ainsi, ce sont les deux domaines sur lesquels je me concentre, et j’espère que si les fondements métapolitiques sont forts, alors quelqu’un arrivera avec la bonne combinaison de talents politiques et de charisme au bon moment politiquement, et soudain ce sera possible pour un mouvement politique vraiment efficace de se former. Mais tant que ces fondements métapolitiques ne seront pas en place, il y aura beaucoup de vents contraires contre cela. Cela sera très difficile et très serré. Il n’y aura pas de base enracinée pour cela, parce qu’il n’y a pas de communauté blanche enracinée, pas de communauté blanche consciente. La plupart des gens de notre peuple sont inconscients, et nous devons changer cela.

LL : Eh bien, certains affirment que le génocide des Européens est quelque chose que nous avons fait nous-mêmes, et je sais que vous vous opposez fortement à cela. Donc, dans quelle mesure la dépossession blanche est-elle de notre faute ? [14]

GJ : Eh bien, dès que nous sommes pleinement conscients du problème et que nous choisissons de ne rien faire, je pense que nous devenons une partie du problème. Cependant, la plupart des gens ne sont pas responsables de ce qui leur arrive. A nouveau, la politique est une chose qui est créée par les élites, et elle est faite à la plupart des gens. La dépossession blanche est faite aux Blancs, et je m’oppose vraiment fortement à ce genre d’idée grandiose selon laquelle les gens disent : « Oh, nous le faisons à nous-mêmes ! Notre race commet un suicide ! ». Ce n’est pas vrai. Notre race ne commet pas un suicide. Ce sont certaines gens qui font cela pour le reste d’entre nous. Et qui sont ces gens ? Eh bien, ce sont disproportionnellement des Juifs. Ils ne sont même pas blancs. Donc, mon avis est que c’est plus proche de la vérité de dire que la race blanche est en train d’être victime d’un meurtre, et que les gens qui mettent en place les tendances qui conduisent à la dépossession blanche et à l’extinction blanche sont disproportionnellement des Juifs, et que les Juifs sont non seulement disproportionnellement responsables de l’établissement de ce système, mais qu’ils sont aussi le principal obstacle pour le changer. Et je pense que c’est une distinction importante.

Beaucoup de Blancs s’écarteront du sujet, fondamentalement, discutant du pourcentage de nos problèmes qui est causé par les Juifs ou par le christianisme ou par le capitalisme ou quoi que ce soit. C’est une discussion pour savoir si nous le faisons à nous-mêmes ou si on nous le fait. Discuter de ce point peut être stérile. Cela peut durer éternellement.

Mais en fin de compte, nous ne sommes pas une société de débats. Nous ne sommes pas ici simplement pour établir des responsabilités historiques. Nous sommes ici pour changer le futur. Et quand vous parlez de changer le futur, quand vous parlez de changer les tendances existantes qui détruisent notre race, demandez-vous : « Qui se trouve sur notre route ? ». C’est la communauté juive organisée. Ils sont le pivot de la résistance à toute politique sensée pour limiter l’extinction blanche, la dépossession blanche. Donc, quand vous commencer à penser politiquement et que vous commencez à penser aux forces qui s’opposent à nous, ce sont les Juifs.

Ils ne sont pas le seul groupe. Ils sont en très petit nombre. Ils sont très puissants, et ils ont le pouvoir parce qu’ils sont très bons pour faire des coalitions. Donc, les Juifs sont le noyau de cette coalition minorités/mécontents, qui bien sûr est la majorité de l’humanité quand vous commencez à lui incorporer tous les non-Blancs. Mais à l’intérieur des sociétés blanches ils organisent les minorités non-blanches, ils organisent les gays et les lesbiennes, ils organisent les environnementalistes. Partout à gauche, ils tentent d’organiser et de faire entrer dans leur coalition pour projeter leur pouvoir.

Mais en même temps, quand vous regardez quelles sont les politiques qui dominent, c’est le programme juif de remplacement de la race blanche qui domine toujours. Ainsi, par exemple, les féministes deviennent toujours silencieuses quand quelqu’un soulève le problème du viol. Parce que quand vous regardez le viol en Scandinavie, ce ne sont pas les hommes scandinaves qui violent les femmes à des niveaux qu’on trouve dans des zones de guerre, ce sont les immigrants non-blancs. Et pourtant, où sont les féministes qui s’opposent à cela ? Il n’y a pas de marches aux chandelles contre l’islamisation. Elles sont silencieuses, parce que le programme féministe est toujours subordonné au programme juif de remplacement racial anti-blanc.

Nous devons briser la coalition de la gauche en disant clairement que ces groupes non-juifs de gauche, qui font partie de la coalition de gauche, n’obtiendront jamais ce qu’ils veulent dès que leurs valeurs entreront en conflit avec le remplacement de la race blanche. C’est vrai pour les gays et lesbiennes. C’est vrai pour les féministes. C’est vrai pour les environnementalistes. Tous ces groupes passent toujours au rouleau compresseur dès qu’il y a une chance d’amener plus de diversité.

LL : Et, à cet égard, le judéo-christianisme est-il compatible avec le Nationalisme Blanc ?

GJ : Eh bien, quand vous dites le mot judéo- c’est une sorte de préjugé pour moi.

LL : Oui, parce que je sais que beaucoup de nationalistes … Vous savez, la controverse Païens contre Chrétiens.

GJ : Je pense que c’est une discussion importante à avoir. Je pense que le système de valeurs du christianisme est incompatible avec le Nationalisme Blanc. Je pense que si vous regardez les valeurs suicidaires, si vous voulez, qui sont implantées à l’intérieur de nombreux Blancs, ils se justifient en termes de doctrine chrétienne, d’attitudes chrétiennes, et il vaudrait mieux détacher ces gens de ces attitudes. Quand vous commencez à parler de la nécessité de prendre parti pour votre propre camp dans des conflits ethniques, la première chose que beaucoup de gens diront est : « Eh bien, cela va contre mes valeurs chrétiennes. Tendre l’autre joue et de genre de choses ». C’est un problème. C’est clairement un problème. Donc, je pense que nous devons avoir une discussion mature là-dessus dans nos rangs.

Je ne suis pas un chrétien. Je n’ai jamais été un chrétien au sens de croire au système de valeurs chrétien, et je pense que c’est une faiblesse pour notre race. C’est l’une des faiblesses qui a donné aux Juifs tant de pouvoir sur nous. Parce que bien sûr si vous croyez le Nouveau Testament, alors les Juifs ont une place particulièrement importante dans l’histoire de l’humanité et dans l’histoire du salut de l’humanité et cela leur a donné une grande quantité de pouvoir sur nous.

Donc, j’ai tendance à penser que le christianisme est l’une des faiblesses de notre société, et je pense qu’à mesure que les Blancs deviennent moins influencés par le christianisme, peut-être que cela nous ouvrira la possibilité de moins ressembler à des moutons et d’être moins faibles face à notre génocide prochain. Donc, c’est ce que j’espèce.

LL : Bien, une autre faiblesse que nous avons et dont vous parlez dans un chapitre intitulé  « The Perils of Positive Thinking [6] » [Les périls de la pensée positive]. En fin de compte, dites-vous, elle ne peut pas sauver notre peuple. Pouvez-vous parler de cela ?

GJ : L’article « The Perils of Positive Thinking [6] » concerne le thème du « blâmons-nous nous-mêmes » qui circule aussi. Je pense clairement que les gens qui veulent toujours rester positifs et les gens qui ne veulent pas devenir populistes et qui ne veulent pas parler des raisons pour lesquelles les Blancs ont du ressentiment et de la colère sont sur la mauvaise voie. Notre race est en train d’être détruite. Nous avons toutes les raisons d’être à juste titre pleins de ressentiment et en colère pour cela. Les gens qui disent « Restez positifs ! » s’illusionnent. Cela revient à planter des marguerites dans les fusils des soldats. Ce n’est pas une contre-mesure très efficace. Si c’est une folie de prendre un couteau pour un combat au fusil, que dire si on prend une marguerite pour un combat au fusil ? C’est une sorte de délire hippy voué d’avance à l’échec.

Je pense qu’être négatif et être déprimé est une mauvaise chose. Je suis quelqu’un de fondamentalement optimiste concernant le combat. Mais je pense que les gens qui disent que nous devons toujours rester positifs ont tort. Nous devons pleinement reconnaître et comprendre la chose horrible qui est commise contre nous, et nous devons pleinement mobiliser la juste indignation que la dépossession blanche et l’extinction blanche devraient causer.

LL : Ouais. Diriez-vous que nous en sommes encore aux premières étapes de la formulation des fondements pour une république blanche ?

GJ : Oui et non. Je pense que les idées fondamentales sont là. Je pense que nous ne devrions pas trop nous inquiéter du genre de système légal que nous aurons et s’il y aura deux chambres au parlement ou une seule ou ce genre de choses. Tout ce travail a été fait, fondamentalement. Les Blancs ont inventé de brillants systèmes de gouvernement pendant des milliers d’années. C’est dans nos gènes. Nous savons faire cela. Dès que les Blancs se mettent à réfléchir à cela et qu’ils en occupent sérieusement, la chose politique suivra d’elle-même.

Nous sommes dans les premières étapes du travail pour convaincre les gens de la nécessité de faire cela. Donc, les plans d’action et arriver avec des drapeaux et des uniformes et des choses comme cela, c’est complètement prématuré. Tout cela suivra de soi-même, et une grande partie de cela a déjà été traité par la riche tradition politique que les Blancs possèdent déjà. La constitution des Etats-Unis, nous pourrions la pomponner un petit peu plus et ce serait très bien. Je le pense honnêtement. Mais nous en sommes aux toutes premières étapes du travail pour faire comprendre aux gens la nécessité de réorienter la politique et de la détourner du choix entre centre-gauche et centre-droit, pour lequel nous nous chamaillons, ce qui n’est vraiment pas important, et de nous occuper de sauver notre race. Dès que les gens concentreront leur esprit sur le danger et la nécessité de nous diriger vers une république blanche, la politique suivra d’elle-même, mais nous sommes seulement au début de ce voyage.

LL : Maintenant, que diriez-vous aux gens bien disposés et intelligents qui se passionnent pour cette cause, mais qui ne savent pas ce qu’ils peuvent faire ?

GJ : Cela dépend de l’endroit où ils vivent, de ce qui se passe pour eux, s’ils en sont seulement à leurs débuts, s’ils sont bien établis, s’ils ont beaucoup d’indépendance, ou s’ils sont très dépendants des autres pour leur subsistance. Donc, il y a beaucoup d’options différentes. Je suppose que la première chose que je dirais à quelqu’un, c’est simplement de s’instruire sur ces choses et de se passionner pour elles. Ensuite, de faire le point sur votre vie et décider ce que vous êtes prêt à abandonner, ce que vous êtes prêt à dépenser, et donc ce que vous pouvez faire à l’intérieur de ces paramètres.

Je pense que c’est très important pour vous de rencontrer d’autres gens dans votre région qui partagent ces idées, mais vous devez être vraiment prudent parce que, vous savez, certaines des meilleures personnes que je connais sont des Nationalistes Blancs, et certaines des pires personnes que j’ai rencontrées sont aussi des Nationalistes Blancs. Vous devez être un peu prudent concernant les gens que vous rencontrez. N’invitez pas chez vous des gens que vous n’avez jamais rencontrés avant. Cela peut être une très grosse erreur. Les gens de gauche sont très prudents avec cela. Ils choisissent toujours des lieux neutres pour rencontrer les gens. Ils n’invitent pas chez eux quelqu’un qu’ils n’ont jamais rencontré. Donc, nous devons être attentifs avec des choses comme cela.

Donc, instruisez-vous et commencez à créer des liens avec les gens qui ont des idées semblables dans votre région. Ce sont les premières choses que vous pouvez faire. Après cela, la direction que vous prenez dépend de là où vous en êtes dans votre vie, de ce que sont vos ressources, etc. Si vous êtes retraité, si vous êtes très aisé, vous pouvez envisager de devenir un militant plus en vue. Si vous êtes seulement un étudiant débutant dans la vie, vous ne voulez pas traverser la vie avec un gros nuage de controverse au-dessus de votre tête, vous pourriez envisager d’être un agent secret plutôt qu’un porte-drapeau public.

Ce que je tente de dire dans New Right vs. Old Right et dans mes autres écrits, c’est que nous devons être prêts à accepter toute un éventail d’options blanches différentes et nous devons permettre à chaque personne blanche qui est racialement consciente de déterminer son niveau d’expression explicite et d’implication, et nous ne devons pas les rejeter et dire « sale lâche ! ». Je ne sais pas pourquoi certaines personnes prennent les décisions qu’elles prennent. Particulièrement les gens que je n’ai jamais rencontrés. Et je ne veux pas contester leurs décisions. Je tenterai de persuader chacun d’étendre sa zone de confort, de faire plus. Je tente constamment de persuader les gens de faire plus. Mais je respecte les gens qui gardent profil bas, pour ainsi dire, qui veulent être des agents secrets.

Nous avons besoin de gens comme cela, parce que si chaque personne qui pense ce que nous pensons décidait soudain lors d’un grand Coming Out National des Nationalistes Blancs de se déclarer, eh bien, le système les aurait sur son radar, et beaucoup de ces gens seraient marqués et sans travail et sans amis et seraient ciblés. Et cela ne ferait que rendre le système plus fort et le mouvement plus faible. Donc, je ne veux pas que cela arrive.

LL : Restez dans les toilettes nationalistes !

GJ : Certains ont besoin de le faire. Et nous devons respecter ces décisions. Si d’autres gens peuvent se permettre d’en sortir, ils devraient en sortir. Et je voudrais qu’il y ait plus de Nationalistes Blancs explicites. Je voudrais que dans chaque communauté il y ait des gens qui soient connus comme Nationalistes Blancs.

J’ai parlé avec Robert Taylor du groupe Changes récemment, et il parlait de son propre activisme et il a dit que l’une des choses les plus importantes auxquelles un activiste doit penser, avant tout, est que vous devez vous vendre en tant que personne avant de pouvoir vendre votre message, votre programme. Je pense que c’est une chose très importante à envisager pour les gens, parce que si vous vivez dans une communauté et que vous n’êtes pas très bien connu dans cette communauté et que soudain vous devenez un Nationaliste Blanc explicite, eh bien vous savez que vous allez devenir le cinglé du coin. Parce que beaucoup de gens ne sauront pas qui vous êtes, et ils vous connaîtront seulement comme quelqu’un qui a des idées politiques aberrantes et radicales. Ce n’est probablement pas la bonne manière de procéder. Vous ne ferez pas beaucoup pour la cause, et pour vous-même non plus. Vous découvrirez que vous finirez par être aliéné et par péter un plomb, et nous ne voulons pas cela. Nous voulons des gens qui tiennent le coup pour faire un long voyage.

Donc, que devez-vous faire si vous voulez devenir le Nationaliste Blanc local ? Eh bien, avant tout, il est important que les gens sachent qui vous êtes sans la politique. Il est important que vous soyez un bon papa et un bon coach de Division 2 et un membre de divers groupes communautaires, un type qui est impliqué dans le spectacle artistique. Simplement tout ce qui fait de vous une figure publique connue et qui vous vend en tant qu’individu. Si vous êtes un membre bien établi d’une communauté, les gens vous aimeront pour ce que vous êtes, les gens sauront que vous êtes responsable et que vous avez l’esprit public et que vous êtes altruiste et digne de confiance, et quand on saura que vous avez une certaine sorte d’idées politiques aberrantes, cela ne vous fera pas beaucoup de tort. Et en fait, en étant un type solide et un bon membre de la communauté, cela fera même une très bonne publicité pour vos idées.

Donc, l’une des choses que je dirai à quiconque veut s’impliquer là-dedans est de devenir une aussi bonne personne que possible, en tant qu’individu et en tant que membre de la communauté. Soyez aussi apprécié et aussi aimable et méritant d’être aimé que possible. Soyez impliqué. Que ce soit les droits des animaux ou l’organisation d’un marché de fermiers ou quoi que ce soit d’autre, soyez impliqué, vendez-vous en tant qu’individu, soyez une personne en qui on ait confiance, et quand vos idées seront publiques, ou quand vous déciderez de parler de vos idées, vous aurez quelque autorité, et cela amortira le coup, et vous découvrirez que vous pourriez être dans une très forte position pour vraiment persuader les gens et changer les opinions des gens. Ainsi, c’est une chose à laquelle il faut réfléchir. Donc, Robert Taylor a dit : vendez-vous vous-même avant de vendre vos idées. Etablissez-vous avant de commencer à établir vos idées. Je pense que ce sont de très sages conseils.

LL : Oui, cela me rappelle Kai Murros. Il a raison. Je déteste dire cela, mais dans le monde d’aujourd’hui vous devez être bien présenté et aussi vendre l’idée culturellement. Le nationalisme doit avoir l’air cool. Les gens doivent avoir envie d’en faire partie. Malheureusement, c’est comme ça.

GJ : C’est vrai. Et n’est-ce pas toujours mieux d’être cool de toute façon ? Jonathan Bowden parle de cela aussi. Une partie de l’attrait de nos idées est qu’elles sont un peu d’ailleurs. Ce que vous voulez idéalement, c’est que nos représentants soient des gens intelligibles et respectables et bien établis dans leurs communautés, mais qui aient en plus quelque chose d’un peu dangereux et d’un peu étrange. Parce que c’est aussi très attrayant, n’est-ce pas ? Vous ne voulez pas être totalement ailleurs. Vous ne voulez pas être un type avec de longs cheveux filandreux, un homme-sandwich se tenant dans le parc en braillant sur la fin de la race ou quelque chose comme ça. Cela ferait seulement de vous le cinglé du coin. Mais vous savez, si vous êtes totalement indistinguable de n’importe quelle autre chiffe molle du Rotary Club, ce n’est pas une bonne chose non plus. Donc, vous devez être le type local très respecté qui est un peu toqué et un peu différent, un peu démoniaque. Vous devez avoir une qualité d’idéalisme, une qualité visionnaire qui vous mette à part.

Je pense que c’est une chose difficile à faire. Vous devez être un peu plus cool que le reste des gens, un peu plus dangereux que le reste des gens, mais vous ne pouvez pas totalement être ailleurs. Je pense que pour la plupart des gens qui sont nationalistes ce serait un bon équilibre. Ce serait un bon équilibre d’être bien respecté, avoir un emploi sûr, être membre de votre communauté, mais aussi quelqu’un que les gens regardent ainsi : « Wow. Ce type n’est pas seulement avec nous, mais il est un peu plus avancé pour cela que le reste d’entre nous », et il a une vision qui soudain ne semble plus totalement aberrante et folle et mauvaise, mais quelque chose dont vous voulez entendre parler. Vous avez les Nationalistes Blancs locaux bien-connus, mais vous êtes une sorte d’intouchable parce que vous vous êtes vendus et établis vous-même. Cela peut arriver, et c’est un bon modèle à rechercher.

LL : Eh bien, je vois vraiment les nouvelles contre-cultures émerger, et ce sont de jeunes nationalistes que je vois. Vous savez, de bonne apparence, bien habillés. Ils sont amusants ; ce  sont des lanceurs de mode ; ils sont supérieurs. Je pense que nous allons en voir apparaître  beaucoup, peut-être même dans les dix prochaines années.

GJ : Je suis totalement d’accord. Je pense que c‘est la tendance que j’ai vue depuis que je me suis impliqué là-dedans … Je me suis vraiment impliqué là-dedans depuis 14 ans maintenant. La tendance a été que chaque année il semble que l’âge moyen des gens impliqués est plus jeune, le niveau moyen d’éducation est un peu plus haut, la proportion des sexes est un peu plus équilibrée. Quand j’ai commencé j’étais souvent la personne la plus jeune dans une salle d’hommes aux cheveux gris. Maintenant, dans la salle il y a 30% de femmes ou 40% de femmes dans certains groupes et l’âge moyen des gens est inférieur à 40. C’est un énorme changement, et c’est un changement qui me donne vraiment de l’espoir, parce que vous avez  besoin de pouvoir regarder et voir le futur de notre cause. Quand la cause a un âge supérieur à 60, elle n’a pas beaucoup d’avenir, mais les gens plus jeunes ont plus d’avenir en eux. Donc, quand je vois des gens plus jeunes qui sont vraiment impliqués là-dedans, c’est vraiment encourageant. C’est une preuve concrète que notre race a un petit peu plus d’avenir qu’elle n’en avait quelques années auparavant.

L’une des choses que je voudrais dire est que nous représentons les intérêts – nous tentons de représenter les intérêts – de tous les Blancs. Mais en même temps nous devons aussi garder à l’esprit – à l’arrière de notre esprit, peut-être – que les Blancs en tant que race n’ont pas d’avenir en ce moment précis. Nous pourrions devenir les Blancs qui ont un avenir. C’est ce que je vois quand je vais dans ces réunions maintenant. Quand je suis retourné à la réunion du Forum de Londres en septembre c’était un groupe de gens très impressionnant, et j’ai vraiment senti que ce sont des Blancs avec un avenir. Ce n’est peut-être pas encore la race entière pour le moment, mais il y a un groupe de Blancs qui est en train de se former maintenant et qui a vraiment un avenir, et c’est très encourageant.

LL : Puisque nous arrivons à la fin de cette heure, s’il vous plaît veuillez partager quelques remarques finales avec nous et donnez-nous des détails sur votre site web et vos livres.

GJ : OK, eh bien, j’ai écrit deux livres maintenant. L’un est titré Confessions of a Reluctant Hater [4] et l’autre est New Right vs. Old Right [5]. Les deux sont disponibles chez Counter-Currents Publishing. Je suis le propriétaire de Counter-Currents. Je suis le rédacteur-en-chef. Counter-Currents est aussi un site web et un webzine. Le webzine est officiellement nommé North American New Right, mais tout le monde l’appelle simplement Counter-Currents. Pour le trouver vous allez sur counter-currents.com. C’est counter trait d’union currents.com. Je vous recommande vraiment de venir voir notre travail ici. J’ai un parti-pris, mais je pense que c’est le meilleur site web en langue anglaise, de droite et de Nouvelle Droite par ici.

LL : Je suis plutôt d’accord.

GJ : Nous tentons de publier de nouveaux articles chaque semaine. Certains jours nous avons beaucoup de choses nouvelles sur le site web. C’est une communauté croissante. C’est un mouvement en croissance. Il est en train de devenir plus jeune et plus intelligent et plus cool et plus efficace. Chaque jour que j’entame, je sens de nouvelles raisons concrètes d’avoir de l’espoir pour l’avenir. Donc, je veux vraiment vous remercier pour tout le travail que vous faites sur Red Ice Radio. Je pense que vous faites partie de cette marée montante, et j’apprécie vraiment la chance d’être dans votre émission.

LL : Merci infiniment.