Prendre parti pour notre propre camp

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Nous pouvons tous avoir des partialités naturelles : pour la famille contre des non-parents, les amis contre les inconnus, les compatriotes contre les étrangers, les frères de race contre les membres d’autres races. D’Aristote à Carl Schmitt, les philosophes ont reconnu que ces partialités sont le cœur de la vie politique.

Mais la plupart des moralistes voient ces partialités avec suspicion. Les lois morales, affirment-ils, s’appliquent à tout le monde, quelle que soit la relation avec nous. Le meurtre est mauvais, que nous tuions un étranger ou un ami. L’honnêteté requiert que nous jugions un étranger selon les mêmes règles par lesquelles nous jugeons un ami. Les lois morales sont universelles, et l’universalité signifie que nous devons être impartiaux dans tous nos jugements et relations.

Pour le besoin de l’argument je suis prêt à reconnaître que les lois morales sont universelles. Mais je ne pense pas que cela implique que tous nos jugements et relations doivent être impartiaux. Oui, quand nous passons devant un juge ou un arbitre, nous voulons qu’il soit impartial. Mais voulez-vous que vos parents soient impartiaux lorsqu’ils doivent décider de vous envoyer – ou d’envoyer les meilleurs de la classe – au collège ? Les juges les plus impartiaux sont des étrangers pour nous. Mais nous ne passons pas tout notre temps avec des étrangers, et la parenté, l’amitié et d’autres liens d’affection naturels comptent.

Je reconnais qu’il est mauvais de tuer des étrangers aussi bien que des amis, mais c’est sûrement pire de tuer un ami. Nous sommes attristés d’entendre parler du meurtre d’un enfant. Mais nous sommes horrifiés quand nous apprenons que le coupable était la mère. Nous réagissons de cette manière, parce que nous pensons que les mères devraient être partiales avec leurs enfants, et un crime qui viole de telles partialités naturelles semble particulièrement odieux. Une philosophie morale qui affirme que tous les meurtres sont également odieux, quelles que soient ces partialités, est simplement absurde.

Je regarde l’éthique à travers une lentille biologique. Un principe moral proposé ne peut pas entrer en conflit avec la survie de la race. Les principes incompatibles avec la survie disparaissent avec leurs adhérents. Mais il y a une autre considération au-delà de la survie. Il y a une quantité d’idées mauvaises, de principes stupides et de styles de vie destructeurs dont l’effet s’arrête bien avant de tuer leurs pratiquants, ou d’entraver leur reproduction. La seule manière de les éradiquer est d’adopter comme standard non pas seulement la survie raciale, mais la perfection raciale. Et du point de vue de la survie et de la perfection raciales, l’impartialité est une stupidité.

Pourquoi mon standard est-il la survie et l’épanouissement de la race, et non de l’individu ? Je ne suis pas un individualiste, parce que l’individualisme ignore le fait que nous sommes tous des parties et des produits de groupes biologiques : des populations qui se reproduisent. Une race est simplement une population qui se reproduit et qui a assumé une identité distincte parce qu’elle a été géographiquement isolée, endogame, et soumise à des conditions environnementales uniques pendant une période de temps suffisante.

Si l’individu, et non le groupe, est la plus haute valeur, alors il n’est juste pour lui dans aucun cas de risquer ou sacrifier sa vie pour le groupe. Cela signifie que les Spartiates qui combattirent jusqu’au dernier aux Thermopyles étaient des pigeons, mais que l’homme qui gagnerait quelques années de vie de plus pour lui-même en condamnant la race entière à l’extinction est un parangon de vertu. L’individu qui vit seulement pour lui-même, oublieux de la race qui l’a produit et qui l’a doté des talents qu’il cultive ou gaspille, est une petite créature minable, ingrate envers ceux qui sont venus avant, insouciante de ceux qui viendront après, s’il en vient. L’individu isolé n’a qu’une seule vie et une seule mort. Mais l’individu racialement conscient comprend que des ancêtres innombrables continuent à vivre en lui, et il recherche une sorte d’immortalité pour lui-même et pour eux dans sa propre postérité.

Mais pourquoi le standard de la survie est-il celui de sa propre race, et non de la race humaine en général ? Si les races humaines vivaient en harmonie et n’avaient pas de conflits d’intérêts, alors bien sûr nous devrions penser aux intérêts de la race humaine entière. Mais nous sommes bien éloignés de cela, et nous ne nous en sommes pas rapprochés dans les 50 dernières années, en dépit des affirmations des médias.

La réalité est : les races sont en guerre les unes avec les autres. Les différentes races humaines sont des sous-espèces distinctes, avec des tempéraments et des talents distincts, dont certains sont dramatiquement en conflit entre eux. C’est une loi biologique de fer que lorsque deux sous-espèces distinctes tentent d’occuper la même niche écologique dans la même région géographique, il y aura un conflit de groupe.

Ce conflit peut se terminer de trois manières. Premièrement, par le mélange racial, qui homogénéise les deux sous-espèces en une espèce nouvelle et distincte. Deuxièmement, par l’extermination d’un groupe par un autre. Troisièmement, par la domination d’un groupe par un autre.

Dans le cas des humains, les trois options naturelles sont toutes hautement indésirables. Les deux premières impliquent la destruction d’une ou de plusieurs races uniques modelées par des centaines de milliers d’années d’évolution. La dernière aboutit à un système ayant tendance à l’instabilité sur le long terme, comme l’histoire le démontre sans cesse.

Mais puisque nous sommes des créatures rationnelles, les humains ont aussi une quatrième option : la séparation volontaire. Cette dernière option préserve la singularité raciale et élimine la compétition interraciale, permettant à chaque race de modeler le cours de son propre avenir.

Quel que soit le résultat, pour paraphraser Thomas Jefferson sur les Noirs et les Blancs en Amérique : « Deux races, libres et égales, ne peuvent partager le même pays ». Cette loi biologique condamne toutes les expérimentations d’égalitarisme multiracial. Les seules sociétés multiraciales viables ont été des sociétés hiérarchiques ségrégées comme l’Inde védique, l’Afrique du Sud, et l’Amérique du Sud. Mais en fin de compte, même celles-ci se révélèrent ingérables. Le système indien des castes n’empêcha pas le mélange racial, et l’esclavage et la ségrégation de l’Apartheid et des Sudistes [américains] ont pris fin depuis longtemps.

Tout ce que nous avons vu depuis la déségrégation montre la futilité du multiracialisme. La déségrégation n’a pas créé l’harmonieux mélange des races dans la liberté et l’égalité. Elle a simplement privé les Blancs de la capacité à protéger légalement leurs espaces de vie des incursions des autres races. Quand ces incursions surviennent, il y a des tensions et des conflits raciaux, qui se terminent seulement quand les Blancs fuient et que le voisinage devient à prédominance noire, ou mexicaine, ou asiatique. Les Blancs qui restent sont lentement détruits par le métissage ou le meurtre direct – deux formes de génocide. La guerre raciale prendra fin seulement quand les groupes se sépareront les uns des autres, ou quand les groupes s’autodétruiront du fait du métissage, ou qu’un groupe exterminera les autres, ou qu’un groupe dominera les autres en se ségrégant lui-même.

Et ne vous y trompez pas : l’Amérique est en état de guerre raciale. Ce n’est pas moins une guerre raciale parce que, jusqu’ici, les Blancs ne se défendent pas mais sont en pleine retraite. Ils se replient de quartier en quartier, à mesure que l’un après l’autre atteigne le « point de non-retour » et devienne invivable pour les Blancs. Ils se replient de villes en banlieues, de banlieues en grandes banlieues, d’Etats comme la Californie vers des Etats comme l’Idaho et le Montana. Mais à un certain moment, il ne restera plus d’endroit où se cacher. La nation entière atteindra le point de non-retour, et les Blancs devront finalement résister et combattre pour leur survie.

J’espèce que nous résisterons et combattrons alors que nous serons encore plus de 60% de la population. Nos chances de gagner seraient un peu plus élevées que si nous attendons de tomber au-dessous de 50%.

Au milieu d’une guerre raciale, il ne peut y avoir de plus grande stupidité que l’impartialité, que le pieux mensonge selon lequel « il n’existe qu’une seule race, la race humaine ». Robert Frost décrivit un jour brillamment un libéral comme un homme qui ne prendra pas parti pour son propre camp dans un combat. Dans un combat à mort, une telle politique est un suicide.

Dans chaque transaction entre un homme partial et un homme impartial, l’homme impartial est désavantagé. Quand l’homme impartial a un bénéfice à conférer, l’homme partial fait appel à l’impartialité de l’autre et repart souvent avec le prix. Mais quand l’homme impartial a besoin de demander quelque chose à l’homme partial, son appel à l’impartialité s’adresse à un sourd. A mesure que les interactions sociales se multiplient, les avantages de l’homme partial se multiplient aussi aux dépens de l’homme impartial (l’essence de la stratégie juive de domination est de pratiquer une partialité impitoyable tout en appelant leurs victimes à être libres de préjugés et de partialité).

Dès que l’homme impartial n’a plus rien à marchander, dès qu’il a été réduit à l’impuissance et à la pénurie, à quoi fera-t-il appel pour préserver sa vie et sa liberté ? A l’impartialité ? Aux notions universelles de liberté et de justice et de droits ? Ce ne sont que des mots creux si l’on n’a pas le pouvoir d’obliger les autres à les respecter. Mais l’homme impartial a abandonné tout son pouvoir en marchandant. Plaider tout seul ne l’empêchera pas d’être réduit à l’état d’un esclave ou d’un cadavre, et c’est ce que nous les Blancs deviendrons si nous ne commençons pas à prendre parti pour notre propre camp, et rapidement.

27 janvier 2004.