Le nettoyage au ralenti

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ExitDoor [1]English original here [2]

Les Nationalistes Blancs pensent que notre race s’éteindra si nous ne créons pas des patries blanches homogènes où les gens de notre peuple pourront se reproduire et accomplir leur destin, sans subir l’interférence d’autres races. Pourtant même les Blancs qui trouvent cette idée séduisante pensent que la création réelle de patries blanches serait impossible ou immorale. Car l’Etat ethnique [ethnostate] requiert un nettoyage ethnique. Les frontières doivent être retracées, et des dizaines de millions de gens doivent se déplacer et partir.

Si l’Europe doit être préservée, chaque immigrant africain, moyen-oriental et sud- ou est-asiatique doit partir, et tous leurs descendants aussi. Dans les nations coloniales à majorité blanche d’Amérique du Nord et du Sud et dans les Antipodes, il faudra pourvoir aux besoins des vestiges des populations indigènes, et peut-être qu’il faudra réserver quelque territoire pour les descendants des esclaves non-blancs. Cependant des millions d’immigrants récents et leurs familles devront tout de même être rapatriés.

Mais comment cela serait-il même possible ? Et comment cela peut-il être moralement justifié ? Les choses ne sont pas facilitées par la littérature de fiction révolutionnaire de William Pierce et Harold Covington, qui envisagent un nettoyage ethnique par le terrorisme et le génocide.

Donc pour persuader les gens de construire réellement des Etats ethniques, je dois répondre à quatre questions : Le nettoyage ethnique est-il possible ? Pouvons-nous vivre avec lui ? Est-il moral ? Doit-il être violent ?

Est-il possible pour des millions de non-Blancs de quitter les nations blanches ? Je réponds toujours à cette question par une autre question : est-ce que cela leur a été possible de venir ici ? S’il leur a été possible de venir, il leur sera possible de partir, avec tous leurs enfants aussi. Avec la technologie moderne, il n’a jamais été plus facile pour des millions de gens de se déplacer. De plus, les gens sont plus déracinés que jamais. La famille moyenne aujourd’hui déménage régulièrement après quelques années. Donc la plupart des non-Blancs se déplacent de toute façon. Nous voulons seulement que leur prochain déménagement soit en-dehors de nos patries. Donc il y a clairement un moyen de décoloniser les patries blanches. Nous devons simplement avoir la volonté.

Concernant la question de la volonté, deux questions sont pertinentes. Premièrement, pouvons-nous vivre avec le nettoyage ethnique ? C’est-à-dire : pouvons-nous être à l’aise avec cela ? Peut-il devenir une partie de la vie ordinaire ? Deuxièmement, il y a la question plus spécifique de savoir si cela est moral.

Les gens sont obligés de déménager tout le temps pour des raisons économiques :

Les Blancs ne semblent pas empêchés de dormir par le fait que des millions de gens sont obligés de déménager pour des raisons économiques, qui se ramènent fondamentalement toutes à l’avidité privée. Donc les Blancs peuvent apprendre à vivre en obligeant les gens à déménager pour un but beaucoup plus élevé : la création d’un monde meilleur dans lequel tous les peuples auront leur propre patrie.

Puisque la plupart des gens n’ont pas de problème pour obliger les gens à déménager pour des raisons économiques, un gouvernement nationaliste blanc peut faire en sorte que ces raisons travaillent pour nous. Nous n’avons pas besoin de nous presser. La prochaine fois qu’une famille non-blanche devra déménager pour des raisons économiques, nous nous assurerons simplement qu’elle déménagera en-dehors de nos patries.

En plus de cela, les Blancs vivent déjà avec le nettoyage ethnique pour raisons politiques. Mais les Blancs sont les victimes au lieu d’être les bénéficiaires. Depuis au moins deux générations maintenant, les Blancs ont été soumis à un nettoyage ethnique massif dans nos patries. Des millions de Blancs ont changé de domicile, d’école et d’emploi des quantités de fois à cause de la fin des quartiers, écoles et commerces racialement ségrégés et à cause de l’afflux de millions d’immigrants non-blancs, qui ont détruit les quartiers, les écoles et les emplois blancs, obligeant les familles blanches à partir ailleurs à la recherche de « meilleurs » (c’est-à-dire plus blancs) endroits où vivre et travailler. En dépit des énormes coûts humains et financiers de ce nettoyage ethnique, les Blancs ont très bien « vécu avec ça ». Cela semble rarement perturber leur conscience, et encore moins leur expression publique, et presque jamais leur action et changements politiques.

Donc je pense que les Blancs peuvent très bien s’accommoder de cela s’ils imposaient les mêmes processus de nettoyage ethnique aux non-Blancs, et je pense que les non-Blancs pourraient s’en accommoder aussi.

Depuis des décennies maintenant, les Blancs ont trouvé un moyen de « vivre avec » un système dans lequel, en tant que race, nous n’avons aucun avenir. A moins que le présent système politique, économique et culturel ne soit détruit, les Blancs finiront par s’éteindre dans toutes nos patries, et nous serons remplacés par des non-Blancs. Nous sommes soumis à un lent et froid processus de génocide. Pourtant nous parvenons à « vivre avec lui », parce que nous sommes endormis et distraits par l’individualisme, le carriérisme, le consumérisme, l’hédonisme, et l’égoïsme complet.

Les Nationalistes Blancs doivent éveiller notre peuple au fait que nous n’avons aucun avenir dans le système actuel. Cette conscience rendra impossible pour les Blancs de « vivre avec » une soumission permanente au génocide. Alors nous changerons ce système.

Pour créer des patries blanches, nous devons créer un système où ce seront les non-Blancs qui n’auront aucun avenir dans nos patries. Dans ce cas, cependant, « aucun avenir » n’est pas une sorte d’euphémisme mafieux ou militaire pour un génocide, puisque les non-Blancs ont des patries partout dans le monde, et nous nous assurerons qu’ils y retourneront. Et si les Blancs peuvent vivre avec un système dans lequel nous n’avons aucun avenir, alors les non-Blancs pourront sûrement vivre avec un système dans lequel les gens de leur peuple auront un avenir dans leurs propres patries.

Bien sûr la simple réponse à la question de savoir si nous pouvons « vivre avec » le nettoyage ethnique est que, en tant que race, nous ne pouvons pas vivre sans lui. Mais cela nous amène à la question morale : le nettoyage ethnique est-il la bonne chose à faire ?

Dans mon essai « Extinction blanche [3] », j’ai dit que sous le présent système, les Blancs finiront par s’éteindre, et que la seule vraie solution est la création d’Etats ethniques blancs. Le nettoyage ethnique, par conséquent, est simplement une question d’autodéfense face à une menace contre sa propre vie, et l’autodéfense peut moralement justifier même de tuer d’autres gens.

Imaginez que vous soyez agressé par un ennemi implacable qui a l’intention de vous tuer. Vous avez une seule balle, et votre seule chance de salut est de tirer pour tuer. Dans un tel cas, tuer est moralement justifié par simple autodéfense.

Maintenant imaginez un scénario dans lequel votre assaillant ne soit pas un tueur de sang-froid mais quelqu’un dont les capacités soient diminuées. Il peut être dément. Il peut être enragé. Il peut avoir été poussé à vous agresser, en pensant qu’il agit par autodéfense. Il peut être un soldat appliquant les ordres. Peut-être agit-il sous la contrainte. Mais en tous cas, si c’est une question de tuer ou être tué, alors tuer l’autre partie est moralement justifié par autodéfense.

Imaginez un assaillant qui utilise un innocent comme bouclier humain. Même dans cette situation, si c’est une question de tuer ou être tué, quelqu’un peut-il être moralement blâmé pour avoir tué le bouclier humain afin de sauver sa propre vie ?

Maintenant, au lieu d’un scénario impliquant deux individus, imaginez deux peuples combattant à mort. Dans une telle situation, un peuple est moralement justifié à utiliser même une force létale pour se préserver de l’extinction.

Heureusement, même si des mesures aussi dures sont moralement justifiables in extremis, elles ne sont pas nécessaires pour la survie blanche et peuvent même être contre-productives. Les Nationalistes Blancs doivent reconnaître que la dépossession blanche n’est pas arrivée par une soudaine explosion de violence, et elle ne sera pas résolue non plus de cette manière.

La dépossession blanche est un processus se déroulant sur plusieurs générations. Ses architectes savaient très bien que son but ultime est l’extinction de la race blanche. Mais ils n’étaient pas intéressés par un rapide paroxysme de génocide anti-blanc, aussi satisfaisant émotionnellement que cela aurait pu être. Ils savaient qu’il est difficile de mobiliser les gens pour commettre un meurtre de masse, et que c’est risqué, parce que les victimes se défendraient et gagneraient peut-être, et que dans ce cas leur propre peuple pourrait être anéanti par représailles.

Par conséquent, ils conçurent un processus de génocide plus lent et plus sûr. Ils savaient que si des tendances démographiques anti-blanches étaient mises en mouvement et maintenues un certain temps – c’est-à-dire, des taux de natalité plus faibles, des familles s’effondrant, du métissage, de l’immigration non-blanche, et une pénétration non-blanche des espaces de vie des Blancs, etc. –, le résultat à long terme serait l’extinction blanche, et très peu de Blancs prendraient conscience de cela, et encore moins combattraient cela, jusqu’à ce que la résistance soit devenue impossible de toute manière.

Quand les Blancs reprendront le contrôle de nos patries, nous devrons adopter des politiques clairvoyantes similaires. Nous devrons mettre des tendances démographiques pro-blanches en mouvement et les maintenir. Le temps prendra soin du reste. A court terme, nous devrons élever les taux de natalité des Blancs. Mais nous ne gagnerons jamais en faisant plus d’enfants que les non-Blancs jusqu’à ce que la planète soit saturée. Le problème n’est pas que nous ne sommes pas assez nombreux, mais qu’il y a trop de non-Blancs dans nos patries.

Par conséquent, nous devrons mettre en mouvement un processus bien-planifié, ordonné et humain de nettoyage ethnique. De plus, il n’y a pas besoin de nous presser. Nos ennemis planifiaient de nous éliminer en quelques générations. Nous pouvons prendre quelques décennies pour remettre les choses en place. Il y aura, cependant, des dividendes psychologiques immédiats pour les Blancs dès que nous saurons que les choses vont dans la bonne direction, que notre avenir est assuré, et que nos enfants et petits-enfants vivront dans des foyers blancs.

La première mesure à prendre est de faire quelques distinctions. Il y a des citoyens non-blancs et des étrangers non-blancs. Et parmi les étrangers, il y en a qui sont légaux et d’autres illégaux.

Nous devons nous occuper des étrangers en premier. Nous commencerons par fermer les frontières aux non-Blancs. Ensuite les illégaux non-blancs doivent simplement être expulsés. La manière la plus économique est de les pousser à partir d’eux-mêmes en supprimant leurs emplois et leurs avantages. Les légaux sont chez nous avec des visas. Nous éviterons simplement de renouveler leurs visas, et quand les visas expireront, nous nous assurerons qu’ils partiront. Nous abrogerons aussi la citoyenneté par droit du sol, et nous rendrons cette mesure rétroactive. Nous prendrons les « bébés-ancres » [1] et nous les renverrons avec leurs mères. Toutes ces mesures, bien sûr, seront prises d’une manière cohérente avec les droits humains à la vie, à la propriété, et à une procédure régulière. Aux Etats-Unis seulement, de telles politiques nous débarrasseraient de dizaines de millions d’immigrants récents en quelques années.

Quant aux non-Blancs qui sont citoyens, bien que notre but soit de les dépouiller de la citoyenneté et de tous les droits à participer au processus politique (les « droits civiques »), nous reconnaîtrons et protégerons leurs « droits humains » : le droit à la vie, à la propriété, à une procédure régulière, etc. Nous respecterons aussi leurs droits à certains avantages publics, par exemple éducation, aide sociale, pensions de retraite, et ce genre de choses.

Nous devons reconnaître que la principale menace démographique des non-Blancs vient des gens en âge d’avoir des enfants, qui devraient être notre souci principal. Par conséquent, les non-Blancs au-dessus de l’âge de 50 ans qui sont des citoyens productifs et paisibles ne devraient rien avoir à craindre de nous. Ils devraient pouvoir travailler, prendre leur retraite, et vivre leur vie avec tous les avantages auxquels ils ont droit, et avec une pleine protection de leurs droits humains.

Cependant, un régime nationaliste blanc ferait aussi en sorte que le regroupement familial travaille en faveur de l’émigration, donc les non-Blancs âgés se verront proposer des incitations pour rejoindre leurs familles dans leurs patries, où leurs pensions auront probablement plus de valeur.

Les citoyens non-blancs peuvent être divisés en respectueux de la loi [law-abiding] et irrespectueux de la loi [law-breaking]. Ceux qui sont irrespectueux de la loi devraient être emprisonnés et remis en liberté conditionnelle en-dehors de nos patries. Etant donné qu’un pourcentage très élevé de Noirs ont des problèmes avec la loi, cette politique à elle seule nous débarrasserait de millions d’entre eux en quelques décennies.

Les non-Blancs respectueux de la loi et en âge d’avoir des enfants peuvent aussi être divisés en populations industrieuses et à mobilité ascendante (par ex., les Juifs et les Asiatiques du Sud et de l’Est) et en populations indolentes dépendantes de l’aide sociale (principalement noires et brunes). Cette dernière population grossira fortement dès que nous cesserons de prétendre qu’ils sont nos égaux et que nous mettrons fin à la Discrimination Positive [Affirmative Action] et aux programmes d’emplois-bidons. Il serait moins coûteux de leur donner l’aide sociale à vie plutôt que de les voir engluer le système en faisant semblant de travailler.

Le cas des non-Blancs indolents et passifs peut être facilement traité. Je leur donnerais l’aide sociale à vie, tant qu’ils la reçoivent dans leurs patries d’origine.

Quant aux non-Blancs actifs et à la mobilité ascendante, comme la plupart des gens modernes, ils bougent beaucoup. Nous nous assurerons simplement que leur prochain déménagement les mènera en-dehors de nos patries. Les écoliers non-blancs seront éduqués dans les langues indigènes de leurs patries d’origine. Lorsqu’ils atteindront l’âge d’aller dans l’enseignement secondaire, ils seront envoyés dans des collèges outre-mer, donc il leur sera naturel de chercher un emploi à cet endroit.

De telles politiques créeraient des patries entièrement blanches en quelques décennies, et le processus serait ordonné, humain, et cohérent avec les droits humains de toutes les parties [2].

Pour maintenir ce nettoyage au ralenti, les Nationalistes Blancs doivent bien sûr conserver le pouvoir politique. Les gens pourront voter pour presque tout ce qu’ils voudront, mais la dégradation et la destruction de la race blanche ne figureront pas au menu.

En plus de cela, nous devons créer une quantité de groupes d’intérêts qui profiteront du nettoyage au ralenti. Des entreprises de déménagement, par exemple. De plus, les industries qui sont négativement impactées par le processus doivent être cooptées, divisées, et neutralisées d’une manière ou d’une autre en tant que sources potentielles d’opposition. Par exemple, les industries qui perdent des profits à cause de la perte de main d’œuvre bon marché devraient recevoir des tarifs préférentiels, des soutiens aux prix, des renflouements – en fait, tout ce qui peut les faire taire.

Une autre considération importante est que le nettoyage au ralenti ne doit pas forcément être un programme public géant. Il doit simplement faire en sorte que les programmes publics existants, les institutions privées et les tendances sociales travaillent à promouvoir l’émigration non-blanche. La plupart des non-Blancs n’ont pas été amenés ici par des programmes publics. Ils sont venus d’eux-mêmes à cause de mesures incitatives privées et publiques. Quand ces incitations seront changées, beaucoup de non-Blancs partiront simplement d’eux-mêmes. Du fait de la nature de l’économie moderne, la plupart des non-Blancs bougent beaucoup de toute façon. Nous attendrons simplement leur prochain déménagement, puis nous nous assurerons que ce sera dans un pays non-blanc. Du fait de leur indolence, de l’impossibilité de les employer, et de leur criminalité, beaucoup de non-Blancs se voient déjà désigner un endroit où vivre par le gouvernement. La prochaine fois qu’ils tomberont dans le système, celui-ci peut simplement les déposer dans un pays non-blanc.

Beaucoup de Blancs sont mal à l’aise avec l’idée de ré-établir les non-Blancs qui ont pris « racine » dans nos patries. Les non-Blancs ont des dizaines de milliers d’années de racines dans leurs patries. Pourtant d’une manière ou d’une autre ils ont réussi à venir ici. Donc si leurs racines là-bas ne comptaient pas pour eux, pourquoi leurs « racines » ici devraient-elles compter pour nous ? Et si leurs racines superficielles ici comptent pour nous, nos propres racines profondes ne devraient-elles pas compter beaucoup plus ?

La liberté de choix est une chose importante, mais préserver notre race est plus important. La plupart des Blancs acceptent des limites à notre liberté pour sauver des espèces animales et végétales en danger, et nous sommes prêts à imposer les mêmes limites aux autres, que cela leur plaise ou non. Il est temps de prendre la préservation de notre propre race tout aussi au sérieux.

Notes

[1] Pour exploiter le système du « droit du sol » intégral, de nombreuses femmes non-blanches (africaines, notamment) s’arrangent pour venir accoucher dans un pays blanc. Le bébé pourra alors obtenir la nationalité du pays de naissance, même si la mère est entrée illégalement ; ensuite, avec le regroupement familial et l’appui des nombreuses associations « antiracistes », les choses sont faciles. Aux Etats-Unis, on a comparé cette méthode à celle d’un navire qui jette l’ancre, d’où le terme de « bébés-ancres » [anchor-babies]. (NDT)

[2] Dans les pays francophones, on utilise souvent le terme de « remigration » (NDT).